Mercredi 3 mars 2010 3 03 /03 /Mars /2010 19:15

 

 

Invité du séminaire intitulé « Dynamiques contemporaines du document radiophonique », qui s’est tenu à l’initiative du Groupe de Recherches et d’Etudes sur la Radio (GRER) le 31 mai 2008 à l'Université Paris 1 - Sorbonne Panthéon Institut National d'Histoire de l'Art, Pierre Chevalier, conseiller au documentaire à France Culture et producteur-coordonnateur de l'émission « Sur les docks », apporte des précisions sur les conditions de l’enregistrement du documentaire « Dans le donjon de Maîtresse Cindy » et les réactions que ce dernier a suscitées.

Pierre Chevalier : « Ce documentaire a été diffusé il y a environ un an et demi. D'abord, un mot sur notre fonctionnement. Je coordonne cette émission et je travaille avec trois producteurs-coordinateurs, qui sont Irène Omélianenko, Alexandre Héraud et Joseph Confavreux. Nous avons deux attachées de production et six chargés de réalisation. Les producteurs-coordinateurs et moi-même travaillons, bien sûr, avec des producteurs délégués, parce que cela représente un certain nombre d'émissions documentaires et nécessite l'intervention de beaucoup de producteurs. Depuis 2006, date de naissance de l'émission, nous avons travaillé avec quatre-vingt-cinq producteurs.

D'un point de vue éditorial, nous essayons d'avancer à la fois d'une façon sérielle et d'une façon unitaire. Avec aussi des collections. Les objets sériels sont en général quatre ou cinq documentaires réalisés autour d'un thème que quelqu'un a envie de traiter ou d'entendre traiter. Nous réunissons l'équipe toutes les semaines pour mettre sur la table les sujets, les propositions qu'on peut avoir et celles qui nous arrivent.

Irène Omélianenko avait proposé ici une thématique sur le corps extrême. Elle connaissait une Maîtresse et était en mesure de faire un sujet sur son travail. Cela m'intéressait aussi parce que tout le monde fantasme sur cet univers. Le SM n'est pas tout à fait ce que l'on croit en général ; dans la pratique sexuelle, cela correspond à des choses très précises. C'est une sexualité contractuelle, un contrat entre un homme et une femme - peu importe le sexe - avec un objectif bien déterminé, qui est, pour celui qui subit, une utopie de jouissance dans la souffrance. Il y a d'un côté quelqu'un qui demande à souffrir pour ressentir un désir sexuel, et de l'autre un intervenant, ou une intervenante, qui remplit ce contrat et exécute un programme sexuel. Je le répète, c'est très différent de l'image que l'on en a, car ce n'est pas uniquement du cuir, un fouet, etc. »

Christophe Deleu : « Cet univers peut être donné à entendre à la radio ? »

Pierre Chevalier : « Il part d'une réalité. La productrice, le chargé de réalisation et le preneur de son se trouvaient donc dans ce donjon, un endroit très fermé, et Irène avait pu obtenir de Maîtresse Cindy l'autorisation de la suivre partout. Elle avait également obtenu des clients, de ceux qui paient et qui subissent l'exercice - le tarif est d'ailleurs mentionné à un certain moment - le droit d'enregistrer. C'est ce qui m'a intéressé, car on entend beaucoup de lieux communs sur cette pratique sexuelle. Les minoritaires sont les gens les plus exposés. C'est pour cela que ça valait la peine de les « documentariser ». »

Christophe Deleu : « Vous avez pu diffuser tout ce que vous avez enregistré ? »

Pierre Chevalier : « Nous avons diffusé les moments forts. Je me suis opposé avec la productrice à propos de la fin du programme. Il y a donc deux versions : un programme pour les festivals et un autre pour la diffusion. Dans le programme pour la diffusion, la fin se passe chez un client qui prend son plaisir dans l'étouffement. Il se fait donc envelopper par Maîtresse Cindy dans un plastique et il suffoque, le but étant, pour lui, de se procurer du plaisir, d'arriver à un étouffement maximum sans qu'il soit mortel. Nous avons capté la scène réelle ; elle durait à peu près 8 à 9 mn, et elle terminait le programme. Pendant 7 à 8 mn, on entendait le client qui commençait à étouffer. Là, j'ai coupé le programme, bien sûr...

J'écoute le samedi ce programme qui devait être diffusé le mardi suivant. Il me paraît excellent. Cette femme dit des choses intéressantes. En ce qui concerne la fin, il y a une progression, bien sûr, puisque l'action va jusqu'à l'étouffement et que la suffocation progresse lentement. Mais cette partie du documentaire n'est pas fascinante, ni du point de vue sonore, ni du point de vue du sens.

J'admets que proposer sur France Culture, pour une émission toute nouvelle diffusée de 16 heures à 17 heures, une série thématique sur le corps poussé à l'extrême et un documentaire sur les pratiques masochistes, puisse poser problème. Ça peut être pour un « Surpris », émission du soir qui passe à partir de 22 heures 15, ou pour un « Atelier de création radiophonique », le dimanche soir. « Sur les docks » est une émission quotidienne généraliste, diffusée à une heure d'écoute relativement creuse. Son auditoire est très fluctuant et, extrêmement diversifié. C'est une population assez insaisissable, qu'on ne connaît pas, très difficile à cerner, faite de personnes qui écoutent la radio par hasard. Je ne suis pas bégueule, mais cela m'a posé un problème éthique, de déontologie.

Le documentaire était décrit en ces termes dans le contrat avec la productrice : « Exposition du travail d'une dominatrice ». Le mot « sadique » serait faux, car une dominatrice n'est pas une sadique ; c'est une exécutrice effectuant un travail de domination sur une personne qui éprouve du plaisir dans la souffrance. Le documentaire me paraissait très précis sur ce point. Qu'il inclue un homme proche de l'étouffement n'était pas dans le contrat. Ni que l'on diffuse à n'importe qui ce documentaire. Nous sommes d'accord pour qu'il comporte un fragment de la pratique SM et qu'il montre une dégradation de la personne, puisque celle-ci fait partie de cette pratique sexuelle, mais pas pour que cette personne frôle la mort. J'ajoute qu'écouter un homme étouffer pendant 8 mn n'est pas ce qu'il y a de plus renversant ni de plus inédit. François Teste, le réalisateur, a donc coupé 4 mn sur les 7 ou 8 mn de la scène et on a diffusé le documentaire. Bizarrement, cette précaution était superfétatoire car nous n'avons eu aucune réaction. Nous savons qu'il y a généralement entre 20 000 et 50 000 auditeurs et aussi, à l'heure actuelle, entre 2 000 et 5 000 podcasts pour certaines émissions. Nous savons que l'émission est écoutée.

Mais on n'a eu aucun retour ; pas un seul mail. En revanche, les réactions ont été vives en interne. Ce genre de sujet était inédit sur France Culture ; c'est ce côté inédit qui m'intéressait, le fait que cette expérimentation sexuelle puisse être, en effet, documentarisée sans tomber dans de la provocation gratuite. Nous étions dans du réel contractuel. »

Lire l'article dans sa totalité :

http://www.grer.fr/article.php?id_article=61&trie=auteur

Par Claire Grenadine - Publié dans : Soumission
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Lundi 8 mars 2010 1 08 /03 /Mars /2010 21:15

CG22 01 OrnellaDans un précédent article, je vous ai présenté mon chat Bigoudi. A la réflexion cependant, je m’aperçois que j’ai omis de vous signaler un point important. Crucial même. Bigoudi sait aussi écrire. Difficile à croire, me direz-vous. Peut-être, mais les preuves sont là. Accablantes. Jugez plutôt. Vous découvrirez, ci-dessous, un extrait de son carnet de voyage et les commentaires enthousiastes qu’il a rapportés de son séjour récent d’une semaine à Rome en ma compagnie.

« Autant vous le dire tout de suite, entre nous deux, ça a failli mal commencer. J’étais tranquillement couché aux pieds de ma maîtresse, sous la treille d’une trattoria sympathique du Trastevere, quand elle m’a littéralement sauté dessus, il n’y a pas d’autre mot, pouCG22 02 Ephèber s’emparer de ma part de pizza aux quatre fromages et des quelques anchois qui étaient posés dessus. Je n’étais pas d’accord. J’étais même franchement irrité. Et je n’ai pas hésité à le lui dire. J’adore la pizza aux quatre fromages. Et surtout les anchois. Nous nous sommes donc battus. Normal entre chats. Mais j’ai senti qu’elle ne céderait pas et qu’il allait y avoir du grabuge. Le serveur devait être du même avis car il était à deux doigts d’intervenir et de nous chasser à grands coups de serviette.

Au paroxysme de la tension, ma maîtresse a refermé son livre d’un air las, s’est penchée sous la table et m’a demandé « qu’est-ce que c’était tout ce bazar ». J’ai fait signe à ma partenaire de revenir rapidement à de meilleures dispositions et j’ai poussé un miaulement de satisfaction, comme si je tombais de la lune, que j’ignorais totalement ce à quoi elle faisait référence et que, de mon côté, tout se passait le mieux du monde.

Toutefois, autant pour éviter une reprise des combats que pour manifester ma bonne volonté, il m’est apparu qu’un geste de ma part pourrait être bien accueilli. Comme la pizza était au centre du litige, un partage moitié-moitié des anchois restants pouvait constituer un honnête compromis. S’il existait un ministère félin des affaires étrangères, je crois que j’CG22 03 Villa Médicisaurais ma place au sein des services diplomatiques. Ma partenaire a accepté avec effusion, dévoilant à cette occasion des yeux admirables dont je n’avais pas eu le temps de prendre la vraie mesure quelques minutes plus tôt dans l’ardeur de nos étreintes.

Poussant alors mon avantage, puisque l’armistice, à défaut d’une paix durable, était scellé, je me suis enhardi à ouvrir la conversation en italien. Le choix de cette langue me semblait s’imposer. J’avais affaire à une étrangère et j’étais à Rome. Il relevait un peu de la provocation - mon niveau est très faible - et beaucoup du plaisir.

- Buongiorno signorina, mi chiamo Bigoudi, sono molto lieto di fare sua conoscenza !

Peut-être un peu formelle et désuète comme entrée en matière mais c’était là CG22 04 Fontaine de Treviune des rares expressions que j’avais pu réviser au calme dans mon panier avant d’affronter le brouhaha de l’aéroport de Fiumicino.

J’ignore ce qui l’a séduite, si c’était mon nom - Bigoudi - ou bien mon accent, mais elle a failli s’étrangler de rire. Rétrospectivement, je crois que je n’aurais jamais pu me remettre d’avoir précipité son décès à cause de mes anchois. Quoi qu’il en soit, la glace était rompue et le dialogue s’est engagé. Le coup de foudre. Je n’avais jamais encore rencontré une chatte aussi jolie. Elle s’appelait Ornella, elle était romaine depuis de très nombreuses générations et vivait dans le cadre admirable de la villa Médicis. Cinq hectares de jardin pour elle toute seule jouxtant le parc encore plus vaste de la villa Borghèse. Avec une vue magnifique sur les dômes de la ville éternelle, l’ombre reposante de vieux pins parasols et la compagnie affectueuse de statues antiques. J’étais tombé sous le charme. Le charme de ses yeux. Le charme de sa voix. Une mélodie chantante et fraîche, ruisselante de cascades cristallines.

J’avais devant moi la romaine telle que j’avais pu me l’imaginer en rêve au cours de mes nombreuses séances de méditation au coin du feu. Une romaine expressive, volubile, passionnée, résolue, intelligente, sensuelle, cultivée, CG22 05 Vue généralepiquante, drôle… Et comme toutes les romaines dès que la température se met à fléchir d’à peine quelques degrés, elle portait un opulent manteau de fourrure, ce qui m’a paru tout à fait de saison pour une chatte.

Elle pouvait parler de tout et de rien. Du parfum qu’elle portait, par exemple, une fragrance « romantica, dolce, seducente e sofisticata. Un’icona di bellezza che si riconosce un po’ bambina nel gioco della seduzione e un po’ donna nell’espressione della propria femminilità.” De temps en temps, pour souligner un point qu’elle jugeait important, ses prunelles s’étrécissaient comme des croissants d’or.

J’étais suspendu à ses lèvres. Parfois aussi, la conversation s’interrompait CG22 06 Scalinatabrutalement. Les trompettes d’Aïda retentissaient. Je la voyais alors farfouiller fébrilement dans son énorme sac, ressortir tout un attirail de maquillage, un gros filofax bourré de post-it en désordre, puis deux ou trois portables, commencer par ouvrir le mauvais avant de se rabattre enfin sur le bon, laisser échapper un tonitruant “Ciao, Andrea, come sta ?”, rire à gorge déployée et terminer par un “arrivedechi” sonore. Cette sorte d’exubérance baroque me fascinait.

Revenant à notre conversation, elle se déclarait prête à me faire découvrir les richesses innombrables de sa ville. Avec son forum, sa via sacra, son arc de Septime Sévère et ses temples. Avec ses jardins Farnèse et sa succession de terrasses s’étageant sur le flanc du Palatin. Avec ses places et ses fontaines, ses ruelles étroites et ses églises.

La tête me tournait. J’étais Gregory Peck aux commandes de ma vespa tourbillonnant autour du Colisée avec Audrey Hepburn pour passagère. J’étais Marcello Mastroianni serrant dans mes bras Anita Eckberg au milieu de la fontaine de Trevi. J’étais le même Marcello Mastroianni embrassant Sophia Loren dans « Une journée particulière » d’Ettore Scola.

Au passage, elle me décrivait ses rues préférées. Celles des quartiers chics et des vitrines luxueuses, concentrées entre la via del Corso et la piazza di Spagna, où un chat français galCG22 07 Screwdriverant comme moi ne pourrait pas refuser de l’accompagner dans les boutiques des plus grandes griffes de la haute couture italienne. « Les plus grandes griffes, pour une chatte, c’est amusant, vous ne trouvez pas ? » et elle se remettait à pouffer de rire comme une enfant. Je la suivais émerveillé. Et puis nous nous arrêterions aussi au début de la via dei Condotti pour admirer les bijoux de l’orfèvre Bulgari.

Le soir venu, fatigués d’avoir déambulé tout l’après-midi, pattes dessus, pattes dessous, nous nous sommes retrouvés en haut de la via Sistina, au bar de l’InterContinental, réputé pour ses cocktails.

- Cosa desidera bere ?

Sans hésiter une seule seconde, Ornella a commandé un « screw driver », parce qu’elle « adorait la vodka et l’orange mais surtout la vodka. ». De mon côté, j’ai choisi un « Paradise », à vrai dire plus pour l’état d’esprit dans lequel je me trouvais et pour le nom que pour le gin.

Ensuite, comme on pouvait s’y attendre, elle a voulu m’emmener chez elle, juste à côté, pour partager son dîner et admirer la vue depuis la terrasse. Non, je n’avais pas à avoir peur, Alphonse, le compagnon - à poil - de Frédéric Mitterrand, n’était plus dans les parages et était reparti pour Paris avec son maître. La voie était donc libre. J’ai accepté et je dois à la vérité de reconnaître que je ne le regrette pas.CG22 08 Nocturne

Mais auparavant, j’ai demandé à Ornella la faveur de descendre le monumental escalier de l’église Trinità dei Monti. Trop classe, les 137 marches de la scalinata ! Une expérience inoubliable. Mais un exercice difficile même pour un chat habitué au catwalk. Alors j’ai pris ma respiration, et j’ai procédé, doucement, régulièrement, la queue dressée - c’est mieux la queue dressée, non ? - en regardant bien droit, comme dans un défilé de mode de Gucci ou de Versace.

Ornella m’attendait en bas, au niveau de la Barcaccia.

Arrivé à sa hauteur, je lui ai demandé :

- l’ai-je bien descendu ?

Elle est partie d’un grand rire. Je l’ai prise dans mes bras et nous nous sommes embrassés.”

Par Claire Grenadine
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Mercredi 31 mars 2010 3 31 /03 /Mars /2010 17:17



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Règle n°1 : accueillir sans broncher toutes les fantaisies qui lui passent par la tête.

 

Fastoche ! Maîtresse Cindy a tout préparé à mon intention sur la table médicale : mon soutien-gorge Charlotte (90 B) acheté chez "Lily Lingerie", une paire de socquettes blanches, ma perruque bleue, mes chaussures bicolores...

 ... je retrouve avec plaisir ma jupe plissée de chez Métamorph'Ose (Ouf ! Je n'ai pas grossi pendant les vacances !)...

pour le chemisier, elle m'a donné le choix entre deux modèles... sans hésitation, j'opte pour le petit haut coquin à trous sans manches et hyper court...

un peu dur à enfiler mais trop mignon...

deux surprises m'attendent...

... un serre-tête rouge tressé très BCBG...

 j'adore...

 

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et surtout une nouvelle petite culotte...

pas n'importe laquelle...

une petite culotte rose...

...avec des diablotins rigolards imprimés sur les fesses...

so cute !!!!!!!!!

De profil devant le miroir, je creuse le ventre et je bombe le torse pour amplifier le volume de ma poitrine...

gonflée à l'hélium comme une poupée Barbie...

observez attentivement la photo...

non, regardez encore... vous n'avez pas fait assez attention...

vous avez vu ?

ce n'est pas moi qui porte mon chemisier, ce sont mes seins...

 

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pour terminer, un peu de rouge à lèvres...

ou plutôt non, de rose... mon rose préféré... le rose "Claire", évidemment...

et me voilà prête...

très petite jeune fille comme il faut... le dos bien droit... concentrée sur ce qui va suivre...

quand la cloche va se mettre à sonner... et que je vais devoir regagner ma place... au premier rang... devant le bureau de la maîtresse... dans la salle de classe...

Règle n°2 : pousser l'obligeance jusqu'à commettre quelques fautes

 

J'évite de m'asseoir sur ma jupe... c'est plus érotique de sentir le contact de mes fesses nues sur la moleskine glacée du tabouret...

ma trousse et mes petites affaires sont toujours là... rangées dans mon casier... mais les bonbons ont disparu... sauf les carambars... je m'y attendais...

à nouvelle année nouveau cahier... et nouveau protège-cahier... Année 2008-2009.... Severity College... Classe de Maîtresse Cindy...

prenez une nouvelle page... et écrivez en haut à droite la date du jour... mercredi 17 septembre

 

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Claire, nous allons reprendre vos devoirs de vacances érotiques (édition La Musardine)...

Premier exercice... géographie érotique... 10 questions... 3 solutions possibles pour chacune... quelques minutes pour réfléchir...

et 2 réponses fausses...

la Maison Tellier de Maupassant n'est pas à Rouen mais à Fécamp... et le musée qui abrite une Joconde privée de ses seins se trouve à Chantilly et non pas à Saint-Germain-en-Laye...
 
pour le reste... j'ai tout bon... Histoire d'O se déroule à Roissy... le Cap d'Agde se trouve dans l'Hérault... le One-Two-Two était rue de Provence... le château du marquis de Sade à Lacoste est situé dans le Luberon...   

Second exercice... de culture érotique... cinq questions sur le goût des françaises...
difficile...
bien réfléchir et surtout se mettre à la place d'une femme...
3 bonnes réponses...
ce n'est pas trop mal...
vous saviez que les cadres supérieures étaient plus nombreuses que la moyenne des femmes à souhaiter faire l'amour sur leur lieu de travail ?

 

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4 fautes sur 15 au total... ça nous fait un petit 15 sur 20...

tranquille...

le temps de coller mes exercices sur mon cahier... vite... mais où ai-je bien pu fourrer mon bâton Uhu ?... avant de ranger mes affaires... 

... et hop, c'est la récré !

Règle n°3 : quoi qu'il arrive, faire semblant de souffrir le martyre

 

Mauvaise pioche... en fait de récré, c'est pas vraiment ça...

maintenant, Claire, suivez-moi dans la pièce d'à côté... ôtez vos vêtements... à l'exception de votre petite culotte... et allongez-vous sur la table... oui, à plat ventre...

je vais vous attacher les chevilles avec cette corde...

et vous lier également les poignets par-devant au moyen de ces bracelets en cuir...

 

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Rappelez-moi combien de fautes vous avez faites en tout ?

quatre, Madame...

eh bien, c'est beaucoup trop...

pour la peine, vous recevrez quatre punitions avec un instrument différent à chaque fois...

Commençons par le martinet... celui à tête pivotante fera très bien l'affaire... 

ah oui, c'est vrai, vous avez gardé votre petite culotte... de toute façon, elle ne protège pas grand-chose... nous penserons à la retirer le moment venu... vous êtes prête, Mademoiselle Grenadine ?

oui, Madame...

Lents au démarrage, les coups se font progressivement plus rapides... ce n'est que le début... la phase d'échauffement... ma maîtresse veille à ce que mes fesses se colorent graduellement et de façon uniforme...  

 

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Pour ma deuxième punition, les choses se corsent...

Maîtresse Cindy a choisi un paddle en cuir plus... frappant... nettement plus frappant...

et les règles du jeu se compliquent... je dois maintenant relever ma jambe gauche ou ma jambe droite vers le plafond selon que c'est ma fesse gauche ou droite qui est touchée...

il faut que je reste en alerte, que je ne relâche pas ma vigilance...

ma maîtresse aurait tôt fait de détecter mon erreur... et de me contraindre à reprendre tout depuis le début...

troisième punition... mais cette fois avec la redoutable canne anglaise... la situation empire...
une morsure vive et cinglante...
la douleur m'en fait oublier mes jambes...
Maîtresse Cindy sait se montrer patiente...
elle me fera recommencer jusqu'à ce que l'exercice soit parfait...

 

une fesse framboise

 plan rapprochee fesse framboise

eh non, Claire, nous n'avons pas fini... nous n'en sommes qu'à trois...
que diriez-vous pour terminer d'une vigoureuse fessée à la main... déculottée bien entendu...
comment ? vous la trouvez douloureuse ?
vous ne parlez pas sérieusement...
avec vous, habituellement, il en faut beaucoup plus...

Aiiiee !!!!... Madame, arrêtez, s'il vous plaît... mes fesses doivent être bien rouges maintenant... rouge... framboise...

Je ne crois pas si bien dire... Ma maîtresse s'absente quelques instants et revient avec une barquette de... framboises...

qu'elle dispose sur mes fesses comme s'il s'agissait de décorer un gâteau...

 gros plan fesses framboise
 

Cl a genoux grille

voilà, maintenant, vous pouvez vous relever...

attendez, je ne vous ai pas dit de vous rhabiller...

mettez-vous au coin...

oui, à genoux... les bras le long du corps...

pour que toute la classe puisse admirer vos belles fesses rouge framboise...

... ainsi que le trou qui orne, si j'ose dire, votre socquette gauche...

... petite souillon !

Par Claire Grenadine - Publié dans : Fessée
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Mercredi 14 avril 2010 3 14 /04 /Avr /2010 13:00

 Empreinte2

Par Claire Grenadine
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Vendredi 16 avril 2010 5 16 /04 /Avr /2010 19:49

CG Lollypops 01 LolitaC’était à la fin.

Oui, c’est ça, tout à fait à la fin.

J’étais encore à l’infirmerie. Allongée sur la table pour la visite médicale. Je me souviens que ma culotte était baissée et que je n’avais pas le droit de la remonter. L’infirmière m’a auscultée et m’a posé des tas de questions indiscrètes. Quand elle a abordé le chapitre de mes relations avec les garçons, je n’ai plus su où me mettre. En répondant à côté, j’ai cherché à noyer le poisson. Mais elle s’est montrée insistante. J’avais chaud. Il régnait dans la pièce une odeur entêtante d’éther, de camphre, d’eucalyptus et de menthol. Je crois que je suis tombée dans les pommes. Ou presque. Quand j’ai recouvré mes esprits, elle était toujours là. J’étais étendue à ses pieds. A l’extrême pointe de ses escarpins noirs. Le dos posé sur les dalles glaciales du carrelage. ElleCG Lollypops 02 Hearts me dominait, les jambes largement écartées de part et d’autre de mon corps. Sa blouse blanche ultra courte dévoilait ses cuisses fermes. Superbes. Impudiques. Je me suis fait la réflexion qu’elle ne devait peut-être rien porter dessous. Au-dessus d’elle, le grand disque blanc du projecteur m’éblouissait de sa lumière crue.

Et puis là-bas, par-derrière, la cloche a retenti. J’ai sursauté. Comme brutalement arrachée à mon rêve. A travers la cloison, me sont parvenus des bruits assourdis. Une sorte de brouhaha diffus. Le claquement des pupitres. La chute du tampon pour effacer le tableau. Quelques rires étouffés. Les rappels à l’ordre de la surveillante. Les pas de mes camarades descendant les escaliers. Suivis de leurs cris aigus dans la cour de récréation.

Le silence est retombé. Pesant. J’étais seule avec elle. Mon cœur battait. J’ai déposé un baiser au creux de sa cheville et je me suis relevée à sa hauteur.

Nous nous sommes fixées longuement. Intensément. Dans le blanc des yeux. Comme si nous continuions à partager sans rien dire l’histoire que nous venions de vivre. Tandis que mon cerveau frémissait encore des émotions qui l’avaient traversé. Quand le jeu était devenu un peu plus qu’un jeu. Que le temps ne comptait plus. Et que nous étions déjà très loin. Ailleurs.

Je me souviens qu’elle m’intCG Lollypops 03 Chupserrogeait et que je restais muette.

- Claire, vous me direz à quoi vous pensiez, ce que vous ressentiez.

Son regard était concentré. Grave. J’ai tout de suite compris qu’il se passait quelque chose. Qu’elle accordait beaucoup de prix à ce qu’elle me demandait. Qu’elle ne trichait pas. Que ce n’était pas simplement de la curiosité de sa part. Mais une vraie question. Tendue par le souci de partager complètement ce que nous avions vécu. Jusqu’à son dénouement ultime. Un besoin impérieux pour elle aussi de ne pas en rester là. D’aller jusqu’au bout. De savoir.

- Vous m’écoutez, Claire ?

Mon silence exprimait non pas mon refus de lui répondre mais mon incapacité à traduire par des paroles ce que je venais de vivre. Parce que ce n’était pas le moment. Parce que je voCG Lollypops 04 Gâteaulais encore très haut, au dessus des nuages. Parce que tout s’était accumulé dans mon esprit et que je ne savais pas par quoi commencer. Par pudeur aussi.

A défaut de le livrer à chaud, là tout de suite, je pourrais peut-être le poser par écrit. Un peu plus tard. A tête reposée. Si je trouvais les mots pour le dire. Je n’en étais pas sûre.

- Eh bien, vous reviendrez demain nous raconter tout ça.

- Mais madame, demain c’est mercredi.

- Taisez-vous, petite insolente, justement cela vous fera le plus grand bien.

J’ai failli répondre mais je me suis retenue. De toute façon avec elle, quoi qu’on dise, on a toujours tort.

C’est triste le Severity Collège le mercredi. J’ai sonné à la grille. La directrice est venue m’ouvrir. Un petit air moqueur flottait sur ses lèvres. J’ai traversé la cour, ramassé au passage un marron - ça peut toujours servir – et pénétré dans la classe. Le parquet venait d’être astiqué. Il sentait bon la cire. La planche en couleurs sur l’appareil urogénital chez la femme était encore suspendue au mur.

Je me suis assise à ma place, au premier rang. J’ai soulevé mon pupitre. Les fraises TaCG Lollypops 05 Mickeygada avaient disparu. Il restait juste un nounours rouge, tout au fond, à côté de mon tube de colle. J’étais sur le point de le manger en douce quand il m’a fait un clin d’œil. Complice. Solidaire. Du coup, j’ai préféré le garder. Pour me tenir compagnie. Ensuite j’ai ouvert mon cahier bleu Clairefontaine à grands carreaux en laissant une page blanche après le croquis sur le cerveau. Derrière son bureau, Maîtresse Cindy me surveillait. Le temps m’a paru interminable. Il m’était impossible de rassembler mes idées.

J’avais du mal à le reconnaître mais je crois qu’au fond de moi, j’étais tout simplement heureuse d’être restée moi-même. Confirmée dans le sentiment que je ne vivais pas à côté de mon personnage mais que je l’habitais tout entier. Qu’il s’imposait en quelque sorte à moi parce que sans doute inconsciemment, il me confortait dans un ensemble cohérent. Logique. Rassurant. Dans une bulleCG Lollypops 06 Sucettes où je me sentais bien. Où je me sentais moi.

J’en avais eu la preuve dès le début, à l’occasion de ce quiz sans doute extrait d’un magazine féminin auquel j’avais été soumise. Ce genre de questionnaire qui permet de découvrir sa personnalité. Ses principaux traits de caractère. Il fallait que je détermine de quelle célébrité - France Gall, Françoise Hardy, Brigitte Bardot – je me sentais la plus proche. Fastoche ! Je n’ai pas hésité une seconde. J’ai coché France Gall sans même réfléchir. Instinctivement.

Oh oui, rien qu’elle. Complètement. Je suis une poupée de cire, une poupée de son. Mon cœur est gravé dans mes chansons. Poupée de cire, poupée de son. Le shetland moulant au ras du nombril. Le petit kilt à carreaux. La coupe sage au carré. Les yeux rieurs. L’air innocent. Lolita. Bimbo. Baby doll. Le sourire mutin. La voix douce. Sucrée. L’image fraîche et malicieuse. Et puis les sucettes à l’anis. Évidemment. Évidemment.

Annie aime les sucettes,

Les sucettes à l’anis.

Les sucettes à l’anis d’Annie

Donnent à ses baisers…

Parce que quand je serai grande, je serai chanteuse comme elle. Je m’habillerai comme elle, je me coifferai comme elle. Je parlerai comme elle. C’est bien simple, je fais déjà tout comme elle. Je ne manque aucun de CG Lollypops 07 Gros plan1ses concerts. Avec Irène et Sophie, on fait partie de son fan club. J’ai déjà des posters d’elle plein les murs de ma chambre. Et tous ses disques, bien sûr. C’est mon idole. Mon modèle. Je l’adore.

Un goût ani-

Sé. Lorsque le sucre d’orge

Parfumé à l’anis…

Il y avait aussi d’autres questions. Peu importe. L’exercice a été vite corrigé et les résultats n’ont pas tardé à tomber. J’ai même dû les copier sous la dictée. Pour faire court, je me souviens que globalement j’étais plutôt d’accord. Je réunissais, semble-t-il, les caractéristiques de la femme « émancipée » et surtout « perverse ». Émancipée, peut-être. Perverse, ça j’en suis sûre, c’était le dernier mot. On ne pouvait pas m’offrir un plus beau compliment. Claire, la petite collégienne innocente et perverse. Ce n’est pas moi qui le dis. Ce sont ma Directrice, les autres, et maintenant les journaux… Même des gens qui ne mCG Lollypops 08 Hearte connaissent pas. Et si tout le monde le pense, ça doit bien être vrai quelque part. En tout cas, loin de me contrarier ou de me faire honte, ce constat m’a mise d’excellente humeur. France Gall et Claire Grenadine. Le duo qui monte. Un couple d’enfer !

Coule dans la gorge d’Annie,

Elle est au paradis.

Voilà ! C’est cette image que j’avais en tête. Et dans l’oreille, la voix innocente de mon idole savourant ses sucettes. Le reste de l’histoire est à l’avenant. Plus personnelle aussi. Tout ce que je n’ai pas osé raconter à l’infirmière de mes premiers émois avec Arnaud, mon cousin. Les escapades discrètes dans l’intimité de sa chambre. Nos éclats de rire. La fougue avec laquelle il me prend dans ses bras pour me déposer sur son lit. L’excitation des préliminaires. Le plaisir qui me submerge quand il déboutonne fébrilement mon corsage. Que je tente sans conviction de l’interrompre en espérant secrètement qu’il continuera. Qu’il me caresse la pointe des seins. Que ma poitrine se met à gonfler tandis que je les sens durcir. Que ses doigts poursuivent leur parcours sur la carte du tendre. Qu’ils s’arrêtent pour faire une pause, au chaud, entre mes cuisses. Avant d’aller plus loin.CG Lollypops 09 Sucettes vertes Et que le sentant déborder d’énergie, je décide à mon tour de prendre les choses en main tout en lui laissant l’illusion de guider la manœuvre.

Pour quelques pennies, Annie

A ses sucettes à l’anis.

A ma façon, bien sûr. Sans précipitation. Avec douceur. Sensualité. Sans le quitter des yeux. Et sans oublier de sourire. Je lui fais croire que ce n’est pas du plaisir que je vais lui donner mais le plus beau des cadeaux qu’il s’apprête à m’offrir. La fermeture Éclair descend lentement. Mes doigts s’introduisent. Prennent contact avec le relief. Le réchauffent au creux de ma paume. Se glissent au fond des vallonnements. Remontent au sommet des collines. S’interrompent quelques instants pour le laisser s’épanouir. Sa respiration est CG Lollypops 10 Elle est au Paradisdevenue plus courte. Je le sens prêt.

Elles ont la couleur de ses grands yeux,

La couleur des jours heureux.

C’est le moment de l’extraire. Pour l’exposer en pleine lumière. En toute majesté. L’empoigner comme un guidon de vélo ou le brandir comme un oscar. Sans omettre de rougir juste ce qu’il faut pour manifester ma surprise devant la taille d’un tel trophée. Et de mimer un air gourmand. Cela ne coûte pas grand-chose et ça fait toujours plaisir. Je me suis mise à genoux entre ses cuisses. Les paupières baissées. Soumise. Il devrait apprécier.

Annie aime les sucettes,

Les sucettes à l’anis.

Les sucettes à l’anis d’Annie

Donnent à ses baisers…

Il faut que je commence par le caresser très lentement. Progressivement. Mais sans m’arrêter. Jusqu’à ce qu’il finisse par perde la tête. Nous n’y sommes pas encore. Pour le moment, je me contente de varier le rythme de mes mouvements pour identifier ses préférences. Pour contrôler ses ardeurs. Ou pour les stimuler. Pour trouver le bon tempo. A la limite de la zone à ne pas dépasser. SansCG Lollypops 12 Brighton griller les étapes. J’aime quand il est docile. J’enfonce mes ongles dans sa peau en remontant le long de ses cuisses. A l’intérieur, là où le contact est le plus sensible. Je palpe ses bourses avec énergie. Peut-être trop. Mais il faut bien que je commette aussi quelques maladresses. Sinon il ne manquerait pas de se demander où j’ai appris tout ça. Gardons-le plutôt dans l’idée que c’est lui qui va m’initier. Que j’ai tout à découvrir. Susceptible et fier comme il est, ça devrait lui plaire. En attendant, l’opération se déroule comme sur des roulettes. Il se tient un peu en arrière, cambré, les jambes écartées, offert, les yeux fermés.

Un goût ani-

Sé. Lorsqu’elle n’a sur la langue

Que le petit bâton,CG Lollypops 12 Gros plan3

Mes deux doigts en anneau serrent fermement la base de sa verge. Tandis que l’autre main lui imprime un mouvement de va-et-vient. Le voilà décalotté. Waouuuuuu ! Il est super craquant comme ça. Prêt à subir l’alternance des caresses de ma langue sur son pénis et de mes suçotements contre ses bourses. Il ne va pas être déçu. Je les aspire une par une entre mes lèvres. Deux beaux fruits mûrs. Gorgés de soleil. Chauds et soyeux. C’est si bon que c’est presque un péché. Cela fait maintenant plusieurs minutes qu’il ne dit plus un mot. Sa peau est moite. Si mes calculs sont exacts, il ne devrait pas tarder à entrer dans un état second. Je manifeste ma satisfaction par des soupirs et des gémissements. Son plaisir ne sera que plus complet s’il constate que j’y prends goût.

Elle prend ses jambes à son corps

Et retourne au drugstore.

Oh oui, je suis sûrement sur la bonne voie. Je sens que je progresse. Son membre pointe en avant, raide comme la justice. Avec sa grosse veine bleutée qui la parcourt tout du long. J’ai de la chance. J’aime les sucettes qui durent longtemps.

Le plus dur pour moi aussi, cCG Lollypops 13 Gros plan2’est de résister à la tentation. De ne pas le satisfaire trop vite. Je vais faire semblant de ne pas comprendre. Battre des cils en ouvrant des yeux émerveillés. M’accorder le plaisir d’admirer le spectacle. Heureuse. Et attendre qu’il m’implore de lui-même que je l’assouvisse.

Pour quelques pennies, Annie

A ses sucettes à l’anis.

Dans l’immédiat. Il me semble un peu impatient. Un garçon bien élevé doit savoir se tenir. Je suggère d’abord de lui titiller le gland délicatement du bout de la langue. Oui, c’est ça, de l’effleurer à peine. Sans vraiment me poser. De musarder tout autour. En vol stationnaire. De le butiner. Il faut qu’une onde de picotements insupportables l’électrise et le traverse tout entier. Je veux le voir gonflerCG Lollypops 14 Gros plan5. Se distendre. Ensuite, je lui donnerai encore plus de plaisir en embrassant son pénis sur les côtés. J’écarterai les lèvres et je lécherai sa hampe en faisant vibrer ma langue autour.

Elles ont la couleur de ses grands yeux,

La couleur des jours heureux.

Il fallait s’y attendre. Ses yeux me supplient d’en terminer. De conclure. Je vais feindre de croire qu’il m’implore d’arrêter. Ou lui laisser entendre que je ne suis pas encore totalement satisfaite. Que j’aime les gros cadeaux. Et qu’il pourrait sûrement mieux faire s’il se donnait du mal, comme dirait ma Directrice. Alors quelques instants de répit, pas plus. Un simple arrêt technique. Pour mieux rebondir. Parce qu’il va falloir bientôt conclure. Le dénouement approche. Cette fois-ci, il n’y aura pas de sonnerie pour nous interrompre. Je veuCG Lollypops 15 Bocalx un final brillantissime. Des cascades lumineuses. Une apothéose. Après avoir embouché son gland et refermé ma main autour de son pénis, je vais synchroniser progressivement mes mouvements de va-et-vient. Et ne pas hésiter à augmenter la cadence.

Lorsque le sucre d’orge

Parfumé à l’anis

Ça y est presque. Il est à bout. Je le sens. J’enfourne son sexe en feu entre mes lèvres humides. Il entre et il sort. Il coulisse comme un énorme piston. Il augmente encore de volume. Aspiré au plus profond de ma gorge. Je le regarde fixement. Sans cesser de sourire. Il faut qu’il comprenne qu’il est maintenant trop tard. Que je ne le lâcherai plus. Que je continuerai à le pomper jusqu’à l’explosion finale. Jusqu’à ce que le torrent de ses effusions se mêle aux larmes de mon plaisir.

Coule dans la gorge d’Annie,

Elle est au paradis.

Elle a sans doute raison, je dois être perverse.

Par Claire Grenadine - Publié dans : Fellation
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Vendredi 28 mai 2010 5 28 /05 /Mai /2010 17:41

4468763742 58d24d95c5Quand je l’ai observée se poser là-bas, tout au bout de la piste, après deux ou trois loopings au-dessus du terrain, autant de zigs-zags déconcertants, et un crissement anormal des pneus au moment de l’impact au sol, j’ai compris qu’elle n’était pas dans son état normal. Il avait dû se passer quelque chose.

 

Plusieurs minutes se sont écoulées. Interminables. Puis elle a fini par replier ses ailes, arrêter ses réacteurs et descendre l’échelle. Son train d’atterrissage était, me semble-t-il, légèrement faussé. Visiblement endommagée aussi, l’une de ses antennes était repliée en accordéon. A part ça, elle avait plutôt fière allure dans sa combinaison de cuir dont elle avait baissé le zip par-devant pour mettre en valeur la naissance de son décolleté. Sa peau était hâlée. Son premier réflexe a été d’allumer une cigarette. Puis elle a suivi la ligne blanche au centre du tarmac en se déhanchant légèrement, son casque intég4574404607 418b7c57faral tenu par la lanière sur le côté. Lorsqu’elle s’est trouvée à ma hauteur, plus aucun doute ne m’a été possible. C’était bien elle avec sa petite crête blonde peroxydée. Je l’aurais parié.

 

  • Z’avez pas vu ma ruche ?

 Comme sa question m’avait un peu désorientée, elle s’est empressée d’ajouter :

 

  • A vue de nez, j’ai dû faire au moins 400 kilomètres de trop vers le nord !

Et comme je continuaisapis1 à rester silencieuse, elle s’est lancée dans une série d’explications techniques sur les effets des courants d’air ascendants et du nuage de cendres en provenance d’Islande auxquels il fallait ajouter la panne totale de ses instruments de navigation et le blocage malencontreux de son radar à balayage électronique.

 

Elle s’agitait dans tous les sens. Son bourdonnement aigu était difficile à comprendre. Je l’ai laissée parler. Apparemment, elle avait vécu une aventure palpitante mais mouvementée. J’ai cru saisir qu’elle se reprochait d’avoir descendu deux ou trois verres de Quincy juste avant le décollage, que du coup ses idées étaient restées un peu brouillées pendant le vol mais qu’elle ne regrettait rien, qu’elle avait vu du pays et que depuis là-haut, on pouvait dire tout ce qu’on voulait, c’était tout de même autre c4622694798 47c48fe67ahose.

 

Rebondissant sur ses propos, je me suis hasardée à lui demander si elle avait tenté d’entrer en contact avec une tour de contrôle pour vérifier sa position.

 

  • Mais ma parole, qu’est-ce que vous croyez ? Que je faisais du tricot peut-être ! J’ai tout essayé, tout ! La base de Romorantin est restée désespérément muette. Une bande de sourds. Tout comme celle de Tours, vous comprenez ? Tango, Oscar, Uniform, Romeo, Sierra, s’est-elle sentie obligée de m’épeler.

Elle en avait gros sur le cœur. En désespoir de cause, elle avait cru pouvoir s’en sortir en recourant à son BlackBerry mais ça avait été pire, ses adresses de messagerie ne passaient pas, à la réception seulement mais pas à l’émission.

 

  • A quoi ça me sert4639351027 c08189994c si je ne peux pas émettre !!!!!!!!

Comme le ton montait, j’ai essayé de calmer le jeu en lui faisant remarquer qu’il était tard, qu’un retour de nuit même avec les phares allumés restait problématique, que ses petites amies qui l’attendaient au chaud dans la ruche se feraient une raison, que demain serait un autre jour et que dans l’immédiat, le mieux qu’elle avait à faire était tout bonnement de se reposer. Je lui ai donc proposé de dormir dans la chambre rose. Pendant ce temps-là, on donnerait son antenne à réparer chez le maréchal-ferrant du coin. Elle a fini par accepter.

 

Le lendemain, quand je me suis levée, elle était déjà attablée dans la cuisine, la fenêtre grande ouverte. Elle terminait un bol de café noir accompagné de deux énormes tart4630109287 257e4acbfbines de pain grillé sur lesquelles elle avait généreusement étalé une épaisse couche de miel. En pleine forme.

 

  • Météo magnifique, ça va barder !

Elle a ajusté son casque intégral, fait le point sans s’attarder et réglé ses instruments. Après un tour de chauffe destiné à vérifier que tout était OK, elle est passée au ras de la maison dans un bruit d’enfer. J’ai cru que le toit allait s’envoler. Elle était si proche que je pouvais distinguer son pouce levé en l’air et un clin d’œil à mon intention à travers le cockpit.

 

Puis elle a mis les gaz à pleine puissance et s’est élevée tout droit en direction du soleil.

 

A fond les marrons !

 

Par Claire Grenadine - Publié dans : Maîtresse Cindy
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Jeudi 10 juin 2010 4 10 /06 /Juin /2010 12:00

- Un peu de silence, mesdemoiselles ! Claire, qu’est-ce que je viens de dire ?

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- Vous pouvez répéter ?

- J’en étais sûre ! Comme d’habitude, Mademoiselle Claire sait tout mieux que les autres et se croit dispensée d’écouter ! Je rappelle donc à tout le monde, y compris et surtout à Claire, que pour marquer cette dernière journée de l’année scolaire, il est prévu une sortie en dehors de l’établissement. A des fins culturelles, bien entendu. Je vous emmène visiter un musée. Alors alignez-vous en rangs deux par deux et en silence, et attendez-moi quelques instants, le temps que je m’occupe de Claire. J’ai deux mots à lui dire.

Je ne sais pas ce que je lui ai fait à Maîtresse Cindy mais j’ai l’impression désagréable d’être sa tête de turc. C’est toujours sur moi que ça retombe. Bon, c’est vrai, c’est un peu normal, vu que je ne fais rien pour me tenir tranquille. En fait, j’ai préféré ne pas lui répondre mCG 05 PO 16ais j’avais parfaitement entendu. Un musée ! Non mais vous vous rendez compte ? Il va falloir encore monter des escaliers, se traîner dans ces enfilades de salles à n’en plus finir, rester debout, s’arrêter devant chaque tableau, prendre un air inspiré façon commissaire-priseur, reculer de trois pas et faire semblant de le trouver exceptionnel. L’horreur ! Elle n’aurait pas pu trouver un truc plus rigolo ? Je ne sais pas, moi, un parc d’attractions, une promenade en forêt, un concert de rock ou un bon vieux cinoche. Pourquoi pas un commissariat de police, une prison, un hospice de vieillards ou une centrale nucléaire pendant qu’elle y était ! Et dire qu’à cette heure-ci, je pourrais être au bord de la piscine, en train de me prélasser. Ou de sucer des sucettes à l’anis. J’adore les sucettes à l’anis.

Elle marche devant moi le long des couloirs interminables. Tout compte fait, si je restais au collège, je ne raterais pas grand-chose. En attendant, j’ai comme l’intuitionCG 06 MC 14 que je vais encore passer un mauvais quart d’heure. Mauvais, c’est pratiquement sûr. Quart d’heure, c’est une façon de parler. En général, avec elle, ça dure beaucoup plus longtemps. Eh oui, c’est bien ce que je craignais, elle me conduit à l’infirmerie. Carrelage blanc immaculé. Lumière crue du projecteur. Propreté clinique. Odeur entêtante d’éther et de désinfectant. Pas vraiment de quoi se sentir à l’aise.

- Déshabillez-vous ! Oui, entièrement !

Je devine son regard ironique et sévère se poser sur moi tandis que je lui obéis sans rien dire. Lentement, sous prétexte de ne pas abîmer mon uniforme. Je le plie soigneusement sur une chaise. En fait, j’essaie de reculer l’échéance le plus longtemps possible. Elle n’est pas dupe de ce petit manège.

- Dépêchez-vous, mettez-vous à quatre pattes, les avant-bras et le front contre le sol. Oui, comme ça, prosternée, c’est très bien. Ne bougez plus !

La voilà qui quitte la pièce d’un pas décidé. J’entends les talons de ses bottines noires claquer sur le sol. Le ciel de mes pensées tourne à l’orage. Toutes plus sombres les unes que les autres. Je l’imagine déjà revenir les bras chargés d’une multitude d’instrumeCG 07 Sweet Snailnts divers, les aligner avec soin sur la table médicale, me les présenter au passage sur un ton guilleret, en vanter les mérites respectifs et faire mine d’hésiter entre le martinet, la cravache ou l’énorme battoir en bois.

J’ai tout faux. Elle réapparaît en tenant à la main un récipient à lavement bleu pâle équipé à la base d’une canule flexible de la même couleur. Elle a vite fait d’en introduire l’extrémité au creux de mes reins et d’en ouvrir le petit robinet. Suspendu en hauteur à une potence métallique, le réservoir distille lentement son contenu. Une vague délicieuse se répand en moi et se propage petit à petit tandis que je suis partagée entre la sensation d’une tiédeur apaisante et celle, moins agréable, d’un gonflement irrésistible. Maîtresse Cindy surveille attentivement les opérations, évalue les quantités que je suis encore en mesure d’absorber et finit par couper l’alimentation en me menaçant de la pire des corrections si je ne me montre pas capable de me retenir.

- Relevez-vous et dépêchez-vous d’aller aux toilettes, pendant ce temps-là, je préparerai vos vêtements.

Quand je reviens dans la salle, Madame la Directrice est en train d’inspecter sa garde-robe. Elle a sorti un carton débordant de pièces de lingerie qu’elle examine une par une dans les moindres détails. Ce porte-jarretelles rose bonbon serait parfait s’il n’était pas trop grand. Et puis il faCG 08-copie-1ut aussi trouver le soutien-gorge assorti. Elle fouille, réfléchit, extirpe une paire de collants, change d’avis et décide finalement d’aller opérer un prélèvement dans sa réserve personnelle. Je suis très excitée à l’idée de porter ses vêtements et flattée de présenter les mêmes mensurations qu’elle.

- Vous grandissez, Claire, il faut que vous commenciez à vous habiller en femme.

Déposé sur la table, je découvre ce qu’elle a décidé de me faire porter. Un soutien-gorge noir accompagné du rembourrage qui permettra de lui donner du relief. Ma poitrine est adolescente mais j’espère atteindre rapidement le 95. Un string noir assorti. Un porte-jarretelles blanc avec un petit nœud sur le deCG 09 MC 3vant. Une paire de bas noirs. Je m’habille devant le miroir. Commencer par enfiler les bretelles du soutien-gorge. Puis ramener les mains dans le dos, sentir du bout des doigts la présence des deux agrafes métalliques, tirer légèrement sur l’autre extrémité pour présenter en regard les brides bien à plat. Trois rangs. Le premier devrait suffire. Poursuivre avec le porte-jarretelles. Il y en a qui trouvent ça démodé. Mes camarades préfèrent porter des collants. Je ne suis pas d’accord. Le porte-jarretelles est beaucoup plus féminin, sensuel, troublant. Il met en valeur ce qu’il y a de plus intime, tel un joli cadre qui ferait ressortir la composition d’une toile. Penser à le passer avant le string. Eh oui, ce sera plus facile lorsqu’il faudra baisser ce dernier. Enfiler les bas. Bien vérifier la position de la pointe et des talons. Remonter doucement. Rêver un instant au crissement qui va naître du contact régulier des jambes qui se frôlent. Attacher les jarretelles par-devant et par-derrière en vérifiant leur disposition en biais dans une symétrie parfaite. Les régler à la bonne tension. Au milligramme près. Pour éprouver le plaisir de ressentir à chaque mouvement leur présence élastique en haut des cuisses, à la limite de la chair nCG 10 Newue, fragile, accessible. Enfiler le string. Remonter les côtés très haut de part et d’autre sur la pointe des hanches afin d’accentuer l’échancrure de la découpe et le relief du pubis.

- Maintenant, Claire, vous allez monter sur la table et vous tenir à quatre pattes, les fesses à l’air.

Surprise. Je dois dire que je ne m’y attendais pas. Ce qu’il y a de bien avec Maîtresse Cindy, c’est qu’on ne sait jamais exactement ce qui va se passer. Elle a enfilé un gant en latex. Son doigt enduit de crème se présente à l’entrée de mon anus, en explore les replis, s’y engage avec précaution, en ressort pour y pénétrer à nouveau, lentement, progressivement, profondément, pour le dilater et l’élargir. Je ne devrais pas le dire mais c’est plutôt agréaCG 11 MC 6ble. Cet exercice préparatoire d’assouplissement est immédiatement suivi de l’introduction d’un godemiché vibreur de bonne dimension. Légère résistance au moment crucial de l’engagement. La poussée s’intensifie. Une fois la porte franchie, l’engin coulisse facilement et vient se nicher au tréfonds de mes reins. Maîtresse Cindy semble satisfaite.

- Vous pouvez redescendre.

Elle a tout prévu. Jusqu’aux derniers réglages. Au moyen d’une corde blanche pliée en deux, elle m’enserre étroitement à la taille. De la boucle nouée au milieu de mon dos, les deux brins libres s’insinuent dans la raie de mes fesses et remontent par-devant jusqu’à la ceinture afin de maintenir solidement à sa place ce sexe qui m’empale.

- Renfilez vos vêtements civils et pressez-vous, j’entends d’ici vos camarades qui s’impatientent.

Effectivement, mes petites amies sont très excitées à l’idée de franchir les grilles du collège. Ce n’est pas si souvent qu’elles peuvent le faire. J’aurais bien aimé me joindre à elles et marcher en leur compagnie le long du boulevard mais Madame la Directrice préfère me retenir à ses côtés, en arrière. Elle m’observe du coin de l’œil. J’avance à pCG 10-copie-1etits pas, victime d’une impression bizarre. Car tout est devenu subitement différent. Ma tenue de femme que je sens par-dessous, avec ces seins qui pigeonnent sous le tissu de mon chemisier. Avec ce gode qui m’impose sa présence encombrante au fur et à mesure de ma progression. Avec le lavement dont j’avais cru me débarrasser et qui semble manifester à retardement ses effets imprévus. Pas de quoi pavoiser ! Pour une fois, Claire se tient tranquille. Je me trompe peut-être mais il me semble que tous les passants nous regardent. Maîtresse Cindy sourit et fait comme si de rien n’était. Plongeant sa main dans ma poche, elle tourne la mollette du petit boîtier rose relié à mon godemiché. Je sens des ondes électriques me traverCG 13 straaten-bril-2ser le bas du dos et accentuer mon trouble. Elle me demande s’il m’est déjà arrivé de m’habiller complètement en femme. Je réponds que non. Que ma seule fantaisie est de porter de temps en temps un string pour éprouver la sensation d’avoir les fesses à l’air sous mes vêtements.

Nous passons devant le Moulin Rouge. Encore une centaine de mètres et nous serons arrivées. Voilà, nous y sommes. 72, Boulevard de Clichy. La Directrice nous fait signe de nous arrêter. Il s’agit bien d’un musée. Mais d’un musée particulier. Elle avait simplement omis de préciser qu’il s’agissait du musée de l’érotisme. Les oies les plus blanches d’entre nous ouvrent des yeux ronds en découvrant les lieux. Les autres s’échangent des clins d’œil complices. Mes deux copines, Sophie et Irène, ne peuvent pas s’empêcher de pouffer de rire. Finalement, force est de reconnaître que je m’étais trompée. Elle n’a pas eu une si mauvaise idée que ça, la Directrice.

- Mesdemoiselles, vous n’êtes pas ici pour vous amuser mais pour apprendre. Considérez cette visite comme un complément à vos cours d’éducation sexuelle. Celles qui n’ont pas révisé leurs leçons n’auront qu’à regarder. ECG 12 vstraaten 3lles devraient finir par comprendre.

Tintement métallique des jetons au passage des tourniquets. Nous voilà à pied d’œuvre. L’endroit rassemble une collection permanente de plus de 2000 pièces. Expositions temporaires, collections privées, thématiques, artistes contemporains, amour, humour, art, tradition. Un prestigieux ensemble de toutes les fantaisies érotiques présenté sur pas moins de sept étages.

Au premier sous-sol, un jeu d’adresse attire l’attention de plusieurs d’entre nous. Un groupe se forme. Fixée au mur et couvrant toute la longueur du corps d’une odalisque nue allongée en arrière fond, un fil métallique présente les pièges de ses circonvolutions compliquées. Le but du jeu consiste à les contourner sans les toucher au moyen d’un anneau assujetti au bout d’un manche. Au moindre effleurement, le contact électrique déclenche un gémissement de plaisir de la jeune femme. C’est à qui sCG 14 PO 13-copie-1e montrera la plus maladroite. Les murs se mettent à résonner de râles de plaisir. La visite commence bien.

Partout, des objets de provenances diverses derrière des vitrines. Europe, Amérique latine, Russie, Afrique, Asie. Des scènes érotiques péruviennes en terre cuite. Une impressionnante poignée de porte de maison close en bronze en forme de phallus. Un assortiment varié de bouchons d’anus finement ouvragés et parfois surmontés d’un cabochon de cristal taillé. Une enfilade de mini décors en relief présentant des scènes galantes. Femme à sa toilette. Femme enfilant ses bas. Infirmière. Soubrette. Secrétaire. Religieuse. Madame la Directrice me demande de lui décrire ma scène préférée. Nous sommes dans le salon bourgeois d’une dominatrice chez qui un homme en habit a conduit sa compagne. Celle-ci est à ses pieds, à quatre pattes, les fesses cambrées débordant d’un corset qui lui étrangle la taille, offertes aux lanières du fouet qu’agite une professionnelle aux seins nus, vêtue d’un harnais de cuir et de bas noirs. Un essaim de visiteurs enthousiastes se presse autour des vitrines tandis que Maîtresse Cindy me force à écarter les pans de ma veste pour dégager ma poitrine qui bombe sous mon chemisier. CG 15 PO 72

Par petits paquets, l’ascenseur nous élève au 7ème ciel où nous attend l’exposition temporaire des œuvres de Peter Van Straaten. Style très graphique et « clean » à base de hachures à l’encre noire, offrant une large variété de scènes érotiques sur le thème de l’exhibitionnisme et du voyeurisme. Jeunes couples enlacés, observés à distance par des personnages dissimulés derrière des fourrés. Adolescentes étendues sur la plage, affairées à butiner le sexe de leur compagnon de jeu. Novice prise en main par sa supérieure derrière les murs austères d’un couvent. Lycéens assis en rangs d’oignons sur leur banc, toutes braguettes ouvertes, verges tendues, attendant impatiemment la main caressante qui viendra les soulager. Vue intérieure d’un « salon de léchage » où des femmes confortablement installées dans des fauteuils profonds, cuisses largement ouvertes, reçoivent les soins de jeunes employées à genoux à leurs pieds. Je manifeste mon enthousiasme. Madame la Directrice me demande d’inscrire quelques mots sur le livre d’or. CG 16 SA 3Hésitation avant de trouver la formule percutante appelée à faire date. Je m’applique en tirant la langue sur le côté, de ma grosse écriture ronde à l’encre bleue : « Promenade agréable qui a su aiguiser mes sens, en compagnie de Maîtresse Cindy. Claire Grenadine du Severity College ». Ce n’est pas le moment de faire un pâté !

Plus loin, Irène et Sophie, les joues rouges de plaisir, n’en perdent pas une miette, s’interpellent bruyamment à travers les salles, gloussent et jacassent en se poussant du coude. Aurélie, de son côté, l’air affolée, ouvre d’immenses quinquets en semblant découvrir l’inimaginable. L’indicible. La visite se poursuit. Madame la Directrice s’assure régulièrement du fonctionnement de mon godemiché en me tâtant les fesses à travers mes vêtements. Nous descendons progressivement les étages. Les plus intéressants sont ceux consacrés aux maisons closes (le One Two Two, le Styx, le Chabanais) avec leurs petits boudoirs intimes, leurs alcôves des mille et une nuits, leurs lits de maharajas, leurs salles de torture. Et puis les clients, les dames qui les accueillent. Tout y est. Des messieurs respectables et bien habillés. Des femmes à robes longues et à chapeaux emplumés. Avec des photos, des dessins, des reproductions, et même les feuillets jaunis d’un petit carnet quadrillé où sont précieusement notés de façon codée les visites de ces messieurs ainsi que le montant de leurs « petits cadeaux ». Un monde merveilleux, libéré, ouvert, tolérant, décomplexé, où les gens savaient prendre le temps de vivre et de s’amuser.

…. à suivre

Par Claire Grenadine - Publié dans : Soumission
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Lundi 14 juin 2010 1 14 /06 /Juin /2010 12:00

… arrivée CG 01 b5au rez-de-chaussée, Madame la Directrice me tire par la manche.

- La visite n’est pas terminée, Claire, il nous reste encore à visiter le deuxième sous-sol.

Le deuxième sous-sol ? Il y en a un deuxième ? Après tout, c’est possible. A force de monter et de descendre dans ce musée, je dois dire que je m’y perds un peu. Il y a tant de choses intéressantes à voir. Et puis elle a l’air de bien connaître les lieux. Je la suis en confiance. Ce que j’ai vu m’a mise en appétit. Ce serait dommage de passer à côté.

Changement total d’atmosphère. La première pièce, en bas des marches, ressemble à une sorte d’antichambre faiblement éclairée. Tentures de velours rouge, petits tabourets capitonnés. Brûle-parfum. Prélude de la suite anglaise en la mineur de Jean-Sébastien Bach par Martha Argerich. On se croirait dans les loges d’un théâtre. Maitresse Cindy m’ordonne d’enlever mes vêtements civils. Inutile de protester. Je me retrouve en tenue légère. Soutien-gorge, string, porte-jarretelles, bas. Le boîtier rose de mon godemiché est inséré sous l’élastique de ma petite culotte. Elle me noue un bandeau noir sur les yeux. Un bandeau spécial en caoutchouc qu’elle gonfle au moyen d’une poire. Je plonge subitement dans une obscurité totale.

- L’érotisme, Claire, ce n’est pas uniquement des obCG 02 b6jets anonymes disposés derrière une vitrine. Des choses que l’on observe à distance. Ce sont également des sujets. Des personnages animés. Animés de désir. Vous aussi, Claire, vous êtes un sujet de désir ! Suivez-moi.

Dois-je comprendre qu’elle me conduit dans une sorte de laboratoire ? Que je vais servir de sujet pour une expérience ? Elle me précède en me tirant derrière elle par le sexe. La sensation est plus qu’agréable. Et si je fais mine de m’opposer à l’ordre qu’elle vient de me donner, c’est un peu pour le principe mais surtout pour mieux éprouver le plaisir associé à cette résistance.

Nous pénétrons dans une deuxième salle, sans doute plus grande. Maîtresse Cindy continue à me guider en m’empoignant le sexe et finit par m’adosser contre un pilier de pierre. J’imagine que nous devons maintenant nous trouver quelque part au milieu d’une salle voûtée, accessible au public. Je sens ce dernier à la fois présent mais comme tenu légèrement à l’écart. Derrière une petite balustrade en bois ou une chaîne tendue entre deux piquets de cuivre. Les sons me parviennent distinctement. Des bribes de conversations, quelques mots prononcés dans des langues étrangères, des chuchotements, le bruissement de pas sur le sol, quelques rires, le timbre caractéristique du déclencheur d’un appareil pCG 03 b3hoto. J’en viens presque à me convaincre que ma première impression était la bonne, que ce niveau du musée est effectivement réservé à un usage particulier, à la présentation de tableaux vivants, à des séances d’apprentissage, à des travaux pratiques. Et que je vais donc devoir me produire en direct, pour le plus grand plaisir des spectateurs qui attendent ce moment avec impatience. J’essaie maladroitement de dissimuler ma quasi-nudité mais Madame la Directrice me rappelle à l’ordre.

- Les bras le long du corps, Claire, laissez-leur le loisir de vous contempler !

Le temps me semble interminable. Déclenchement en rafale des appareils photos. Crépitement des flashes. J’imagine Maîtresse Cindy quelque part à proximité, en train de sourire aux visiteurs tout en leur présentant les instruments avec lesquels elle s’apprête à me corriger. Le martinet. La cravache. La lanière de cuir épais. Le battoir évasé en forme de raquette, en cuir également, perforé de gros trous circulaires.

- Tournez-vous, qu’on vous voie aussi par-derrière !

Rien ne me sera épargné. Mes fesses découvertes. Ce string qui ne cache pas grand-chose. Et ce godemiché planté au creux de mes reins, dont l’embout couleur chair dépasse, impudique. Je ne devrais pas l’avouer mais je n’ai pas honte d’avoir honte. De me sCG 04 b4entir observée. D’éprouver une sorte de petit pincement. Une sensation délicieuse de faute et d’excitation à la fois. A l’idée que je vais pouvoir extérioriser mon fantasme et tenir mon rôle jusqu’au bout. Un rôle que je ne m’attendais pas à tenir là, maintenant. Mais auquel je m’étais mentalement préparée. Je feins de croire qu’en dissimulant mon visage, je continuerai à demeurer anonyme. Protégée. Loin d’être une punition, ce que je m’apprête à vivre s’annonce comme un moment très agréable. Inutile de le dissimuler. Alors pourquoi ne pas en faire profiter ceux et celles qui m’entourent ?

Maîtresse Cindy commence par m’attacher les mains en hauteur à des courroies de cuir suspendues de part et d’autre du pilier. Elle procède de même plus bas, au niveau de mes chevilles, me forçant à tenir mes jambes grandes écartées. Et puis, comme si cela n’était pas déjà suffisant, je la devine en train de tourner autour du pilier avec plusieurs cordes afin de me ligoter au niveau de la taille et des épaules. Les événements semblent se préciser. J’en profite pour faire le gros ventre. On ne sait jamais. Un peu de mou ne me sera sans doute pas de trop par la suite.

Autour de moCG 05 b7i, les conversations se sont tues. Les spectateurs suivent attentivement le déroulement des préparatifs.

Par-derrière, j’entends Maîtresse Cindy rouler quelque chose qui pourrait ressembler à un chariot, et l’approcher tout juste à hauteur de mes reins. Je ne tarderai pas longtemps à comprendre ce dont il s’agit. Une machine à fesser automatique. Entièrement programmable. Le dernier cri de la technique. Sa dernière fantaisie. L’un des rares jouets qui lui manquait encore. L’appareil que tous les connaisseurs rêveraient de pouvoir copier. Celui qui fait l’unanimité dans les milieux spécialisés. Équipé d’un axe rotatif sur lequel peuvent être fixées toutes sortes d’embouts, depuis des courroies de cuir plus ou moins fines et souples, jusqu’aux petites balayettes et aux gants épais de caoutchouc, en passant par le modèle dit « républicain », bleu, blanc, rouge… Réglable à volonté en intensité et en durée au moyen d’un minuteur. Une machine extraordinaire. Un appareil épatant. A spanking machine. Tout droit sortie du cerveau du génial Professeur Diabolo, l’âme damnée de ma maîtresse, l’ordonnateur de ses menus plaisirs.

- Combien de fautes avez-vous commises tout à l’heure au jeu d’adresse, Claire ?

- Une seule, Madame !CG 06 b8

- Petite menteuse, vous en avez commis au moins trois si ce n’est davantage !

Je ne réponds rien. Trois, c’est bien payé. J’en ai fait beaucoup plus !

Elle m’annonce que je serai donc punie à trois reprises, à raison de six minutes chaque fois.

La préparation de la fessée serait cependant incomplète sans l’ajout d’un petit raffinement supplémentaire. Maîtresse Cindy suspend contre le pilier par-devant, à hauteur de mon sexe, un coussin plat rectangulaire, transpercé de petits piquants effilés comme des aiguilles. Un véritable tapis de fakir.

Tout est prêt. La correction peut commencer. Le redoutable engin se met en mouvement. Prise en étau, je mesure rapidement qu’entre deux maux, il va me falloir rapidement choisir le moindre : soit me plaquer contre le pilier pour esquiver les lanières entraînées par la machine, au risque que par-devant, les pointes aiguisées m’entrent dans la chair à un endroit particulièrement sensible, soit me reculer - pour autant que je puisse le faire - ou cambrer les fesses en arrière en me résignant à recevoir de plein fouet les assauts répétés de la machine.

Une machine diabolique par son rythme progressif, qui démarre gentiment (flip, flip, flip, flip), presque sans qu’on n’y prenne garde, puis qui s’accélèCG 07 DSCF2059re (flop, flop, flop, flop, flop), l’impact des lanières devenant de plus en plus marqué et insupportable. J’hésite sur la meilleure tactique à adopter. Par-devant ou par-derrière ? Pas facile de trancher. Les deux options se valent. Afin d’atténuer la douleur, la solution la moins inconfortable consiste sans doute à les alterner. Et comme malgré tout, au pied du mur, je reste une petite vicieuse, je me permets de cambrer les fesses pour mieux ressentir les coups et pour faire varier la ligne mélodique de l’appareil. Flip, flip, flip, flop, flop, flop, flip, flip, flip….. Au point où j’en suis, qu’importe la punition pourvu que j’aie l’ivresse.

- Souriez, Claire, vous êtes filmée !

L’assistance, apparemment nombreuse, semble apprécier la plaisanterie si j’en crois les rires qui fusent ici et là. Sourire ! Sourire ! Elle en a de bonnes. Si elle croit que c’est le moment ! J’aimerais bien la voir à ma place !

Le minuteur retentit, tel un gong qui signalerait la fin de la première reprise. A la différence près que je ne peux pas regagner mon coin, m’asseoir une minute, bénéficier de conseils opportuns, m’éponger le front et boire quelques gorgées d’eau avant de repartir à l’assaut. Le répit n’est que passager. Je pressens que le deuxième round sera tout sauf une partie de plaisir car cette fois, Madame la Directrice avance encore plus sa machine pour la plaquer tout contre moi.

Effectivement, lorsque celle-ci se remet en marche et que le rythme s’accélère CG 08 b9à nouveau, la brûlure est beaucoup plus vive, avec toujours le même dilemme à résoudre : me rapprocher du pilier ou m’en écarter. Et avec aussi une petite complication supplémentaire dans la mesure où, les premiers moments de surprise une fois passés, la sensation est finalement à ce point agréable que je sens mon membre durcir. Claire, sois raisonnable, n’en rajoute pas, tiens-toi, tu es en train de jouer contre ton camp, pense plutôt à autre chose, à quelque chose de triste, à l’école par exemple, ce n’est vraiment pas le moment de te faire remarquer ! Mais impossible de m’en empêcher. Voilà qu’en plus de la correction qui m’est administrée, je me punis moi-même. Prenant du volume, ma verge devient subitement très sensible aux multiples pointes qui l’aiguillonnent, ce qui me contraint bien malgré moi à m’écarter du pilier et à recevoir beaucoup plus fort les lanières en retour.

Je devine Maîtresse Cindy là tout près de moi, à ma droite. Ses doigts ont pris possession de mon entrejambe. Ils montent et descendent lentement le long de mon sexe dressé. En me tordant sur le côté, quitte à m’abandonner davantage à la morsure des lanières, je cherche le creux de son épaule pour y poser la tête. Elle ne se dérobe pas. Havre moelleux. La volupté dans la douleur. La douleur dans la volupté. Inutile de souhaiter autre chose. Il n’y a rien de meilleur. Je suis heureuse. HeCG 09 b10ureuse de savourer l’instant présent, bien sûr. Mais aussi de le vivre avec elle. De le lui offrir en silence. De tout mon cœur et de tout mon corps. De me sentir pour la première fois peut-être détachée de l’obsession de vouloir prendre mon plaisir pour moi toute seule sans autre considération. De prendre conscience que j’arrive à le partager. Que nous jouons vraiment toutes les deux ensemble. Et non pas chacune en parallèle. Et que nous n’avons pas besoin de nous parler pour nous comprendre.

Fin de la deuxième reprise.

Oh non, encore une petite dernière pour le plaisir ! C’était prévu comme ça dès l’origine, non ? Maîtresse Cindy commence par m’enlever mon bandeau. Je ne m’étais pas trompée, nous sommes bien dans une cave voûtée et je suis bien attachée au pilier central. Les lumières sont tamisées. Un grand miroir dressé sur le côté me permet de me voir et de découvrir la machine installée juste derrière moi. Un peu à l’écart, derrière la balustrade, les visiteurs se sont regroupés. Le tableau vivant en cours a fait salle comble. Des visages tantôts attentifs et concentrés, tantôt goguenards et moqueurs, avec ici ou là, un éclair de lubricité, de sadisme ou de perversion qui brille au fond des prunelles. Ce n’est pas tous les jours que l’on peut assister à la correction en public d’une collégienne. Les petites lolitas japonaises, court vêtues comme des héroïnes de mangas, ont l’air tCG 10 DSCF2061rès excitées.

Pour le dernier acte, Madame la Directrice a prévu une surprise. Elle relie les pointes métalliques enfoncées dans le coussin à un générateur électrique qu’elle met en marche. Par-devant, mon tourment prend alors une dimension franchement insoutenable. A la piqûre des pointes s’ajoute maintenant la tension du courant, comme si mon sexe était mis au contact d’une clôture électrifiée. Je suis au supplice. Lorsque j’y repense, j’avais déjà cru ressentir cette sensation dès la deuxième épreuve mais je n’y avais pas prêté attention, pensant qu’il s’agissait là du fruit de mon imagination.

- Madame, s’il vous plaît, est-ce que c’est mal d’aimer recevoir la fessée ?

- Non, Claire.

- Si je continue comme ça, est-ce que quand je mourrai, j’irai en enfer ?

- Bien entendu, Claire, et c’est tant mieux car le diable pourra ainsi continuer à vous flageller la croupe pour votre plus grand plaisir !

La douleur devient intense. Difficilement supportable. Je comprends que ce fichu minuteur devra égrener jusqu’à l’ultime seconde de son programme et qu’en attendant, je ne pourrai prétendre à aucune mesure de clémence. Je serre les fesses, le souffle presque coupé, cherchant à me faire toute petite sous l’orage.

Sonnerie finale. Soulagement. Je reste pieds et poings liés. Maîtresse Cindy éloigne la machine et glisse entre le pilier et mon corps un tapis de sol en mousse qui vient neutraliser les méchantes piques du coussin. ElleCG 11 DSCF2063 me masturbe avec beaucoup de doigté tandis qu’au plus profond de moi, le godemiché continue de vibrer. Cette double sensation m’apaise et m’enhardit. Ma maîtresse me force à avouer que je ne suis qu’une petite vicieuse, une exhibitionniste. Je lui réponds qu’elle n’a pas tort. Que j’adore être fessée en publique devant tout le monde. Et peut-être aussi sodomisée, ajoute-t-elle. Je ne la démens pas.

Elle sourit aux spectateurs, l’air enjouée. Comme si maintenant le dénouement ne faisait plus de mystère. Que j’étais totalement entre ses mains. Que tout ne dépendait plus que d’elle. Quelques minutes encore tout au plus. Avant l’explosion de la jouissance. Je la sens qui monte comme le feu d’un volcan. Ses caresses se font plus insistantes. La pression de ses doigts est délicieuse. Je ne suis plus dans un sous-sol ni même dans un musée. Peu importent où je suis et les gens qui m’observent. Je suis seule avec elle. Ailleurs.

- Maintenant, Claire, je vous autorise à prendre votre plaisir.

Par Claire Grenadine - Publié dans : Fessée
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Mardi 6 juillet 2010 2 06 /07 /Juil /2010 12:00

 

 

Qui est-ce : Marilyn ou Cindy ?

(vous avez 7 secondes de réflexion)

 

P1030327

 

Réponse : les deux ! ! 

Par Claire Grenadine - Publié dans : Maîtresse Cindy
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Samedi 16 octobre 2010 6 16 /10 /Oct /2010 08:52

FE1 01 P1030420RBon voilà, autant vous le dire tout de suite, quitte à faire des envieux et des envieuses (c’est pour ça que j’en rajoute un peu), vous ne pouvez pas savoir ce qui vient de m’arriver. J’ai bénéficié d’une faveur inouïe : celle de partager une journée entière avec Maîtresse Cindy. Oui, vous avez bien lu, une journée entière, rien que nous deux. Et pas au fond d’un cachot à l’abri des murs épais d’un donjon quelque part à Paris, si vous voyez ce que je veux dire. Non, tout au contraire, à l’air libre, en province, au bord de la mer…

Mais avant de vous dérouler mon histoire, je souhaiterais clarifier un point car il me revient qu’un certain nombre de mes lecteurs ou de mes lectrices s’interrogent sur l’authenticité de mes propos. C’est vrai, tout ce qu’elle raconte sur son blog, Claire ? Elle n’affabulerait pas un peu, par hasard ? La question a été plusieurs fois posée à Maîtresse Cindy. Je n’invente rien, c’est elle-même qui me l’a rapporté. FE1 02 P1030343

Je me sens donc l’obligation d’y répondre et je le fais d’autant plus volontiers que j’ai plusieurs choses à dire sur le sujet.

Si j’écris, c’est d’abord et avant tout dans le but de conserver des souvenirs des moments agréables que j’ai partagés avec ma maîtresse et de pouvoir ainsi les revivre à loisir comme si je feuilletais un livre.

Mais il y a également d’autres raisons. Je ne cacherai pas, par exemple, que ce besoin satisfait mon côté « exhib ». De la même façon que j’aime me montrer, j’affectionne de décrire les situations dans lesquelles je me trouve.

Et puis, comme toutes les timides, j’ai plus de mal à m’exprimer par oral que par écrit. L’écrit facilite la synthèse. Il permet le recul et l’audace. Il n’exclut pas non plus l’humour. On écrit bien mieux qu’on ne dit. On ose tout ce que la voix bannit.

Inutile non plus deFE1 03 P1030345 nier que l’écriture est un moyen privilégié pour moi de faire passer des messages à ma maîtresse. Difficile, en effet, dans le feu de l’action, de ressentir une sensation, une émotion, de capter une image, un son, et de les commenter en même temps. Dans ces moments-là, je suis plongée en apnée dans le monde du silence. L’intervention de la voix ou d’un dialogue aurait au contraire pour résultat de provoquer des parasites sur la ligne, de briser l’atmosphère. Il ne faut pas mélanger les genres. Ce n’est que lorsque je suis revenue à la surface qu’il me vient l’envie de m’exprimer. Plus que l’envie, le besoin incoercible de reprendre ma respiration et de restituer ce que j’ai emmagasiné. Je peux alors laisser à ma plume le soin de décrire ce que j’ai éprouvé, ce que j’ai aimé, ce qui m’a surprise, émue, enthousiasmée… Pour moi, il est très important que ma maîtresse le sache. Le SM n’est pas un jeu ponctuel entre deux acteurs anonymes. Bonjour, au revoir et merci. Il doit être au contraire au centre d’une écoute mutuelle appelée à s’approfondir et à se renforcer dans la duréeFE1 04 P1030347.

Il y a donc l’art et la manière de le dire. Ou plutôt de l’écrire. Je ne cherche pas à être la plus complète ou la plus précise possible car à mon avis, la description du fantasme se prête mal à la forme rigide du procès-verbal, façon constat de gendarmerie. La sensibilité et l’imagination ont au contraire besoin d’espace et de liberté pour s’épanouir. Le SM est un exercice qui permet de sortir de soi-même et d’extérioriser ses sentiments. L’écriture constitue un moyen supplémentaire pour accéder à ce résultat.

J’ajouterai que le travail auquel je me livre est en tout état de cause effectué sous haute surveillance, à l’exemple des autres devoirs sur table rédigés au Severity College. Je soumets systématiquement, en effet, mes textes à Maîtresse Cindy avant de les mettre en ligne. Si elle les jugeait inexacts ou hors de propos, elle ne manquerait certainement pas de m’inviter à les corriger. C’est en qFE1 05 P1030348uelque sorte le résultat d’un accord entre nous. Mon blog est le fruit d’une réflexion commune. Nous choisissons de concert les textes qui le composent. De mon point de vue, il est normal qu’elle y soit pleinement associée car à travers mes récits, c’est aussi son savoir-faire et son image qui sont mis en lumière.

Revenons maintenant au sujet. Que vous me croyez ou non, notre petite aventure au bord de la mer date du 20 juillet dernier. C’était un mardi. Et pour vous donner quelques éléments de contexte - je n’ai pas dit de vraisemblance car l’histoire qui va suivre est tout à fait authentique -, elle s’inscrit dans le cadre particulier de ma scolarité au Severity College. Chaque année, Madame la Directrice organise une sortie avec sa classe pour marquer la fin des cours et le début des vacances. Je dois à la vérité de reconnaître que toutes les élèves n’y sont pas conviées mais je m’empresse aussitôt d’ajouter que ce ne sont pas forcément les meilleures qui sont retenues. Tenez, moi par exemple, le jour même de cette sortie, Maîtresse Cindy me présentait comme « une chipie impertinente et très bavarde » dans l’émission de France Inter « Les Persifleurs du Mal ». Pas vraiment le chouchou de la classe, Claire, disons plutôt quelqu’un qui a de la personnalité et qui ne se laisse pas faire. Pour ma maîtresse, l’élève idéale à dresser et à soumettre. Nous sommes donc faites pour nous entendre. FE1 06 DSCF3416

En résumé, toute cette journée a été organisée à la façon d’un jeu de pistes, avec ses énigmes et leurs lots inévitables de surprises. Rien de tel pour éveiller l’imagination d’une jeune fille. Une totale réussite.

Je suis partie à l’aventure sans rien savoir de ce qui allait m’arriver. On n’insiste peut-être pas assez sur ce point mais la sécurité offerte par une dominatrice professionnelle constitue une garantie essentielle. Autrement dit, je n’aurais certainement jamais osé ce que j’ai fait avec quelqu’un en qui je n’aurais pas eu pleinement confiance.

Pratiquement aucun indice pour commencer. Simplement un message daté d’il y a plusieurs jours, ou plutôt une convocation laconique : 8h53 à la gare Saint-Lazare. Le lieu de départ, je m’en doutais, je l’avais deviné, ce qui m’avait permis de me préparer mentalement à une vraisemblable escapade en Normandie. Mais pour le reste, bernique, mystère total, j’avais eu beau tenter l’impossible pour essayer d’en savoir davantage, Maîtresse Cindy était restée de marbre. Peu importe, au fond, c’est encore plus excitant lorsque l’on ne sait rien. Je prends le bus pour me rendre au rendez-vous fixé. Temps magnifique. Ciel dégagé. La journée devrait être agréable et même sans doute très chaude.

Arrivée sur place, échange de textos avec Madame la Directrice :

  • « Je vous attends à la terrasse du café « Au départ », rue du rocher, devant l’arrêt du 28. A tout à l’heure. CG »
  • « Bjr, je serai là dans 10 mn environ. En début de quai, prête à l’embarquement. A tout FE1 07 P1030352de suite. MC ».

Compte tenu de l’heure, je remballe ma proposition de café et me dirige sans plus tarder vers le panneau des départs.

Aucun train programmé à 8h53 pour les destinations de proche banlieue. Interrogation angoissée de l’hôtesse d’accueil qui me retourne ma question : pour quelle destination ? Je m’y attendais. C’est bien le problème ! Impossible de répondre. Elle consulte ses listes. A cette heure-là, il y en a un pour Le Havre, quai 23, plus loin, au niveau des grandes lignes. Soulagement. Le jeu se met en place au fur et à mesure que le décor se précise. Satisfaction personnelle aussi. Le cap sur la Normandie se confirme. Pour le moment, j’ai tout bon. Je me dirige vers le quai 23 et patiente comme convenu, devant le panneau d’affichage. Le train 3105 est là. Arrivée prévue au Havre à 11h00, soit 2h07 maximum de trajet si du moins nous allons jusqu’au terminus. C’est un des éléments du puzzle qui me manque. Je commence à gamberger ferme. Quatre arrêts sont indiqués : Rouen, Yvetot, Bréauté-Beuzeville et Le Havre. Où m’emmène-t-elle ? J’élimine mentalement RouFE1 08 DSCF3415en et Le Havre (trop grandes villes), exclus la 3ème (le nom du patelin ne me dit absolument rien) et opte pour Yvetot. Yvetot, c’est bien comme nom, ça fait vraiment Normand et campagnard ! En se penchant un peu, ça sentirait presque le camembert !

Mais la journée qui débutait à un rythme tranquille se met à s’accélérer brusquement. SMS et appels téléphoniques se succèdent. Je ne prête pas attention à la sonnerie de mon mobile. Bruit de la gare environnant ? Émotion ? Peut-être les deux à la fois ? Il ne nous reste plus que 13 minutes.

  • 8h40 : « Oui, Claire, alors autre info, vous allez vous rendre à la voiture 12 et vous asseoir à la place 26. Rappelez-moi de façon à ce que je puisse voir si vous avez bien reçu ce message. Voiture 12, place 26. Merci. »
  • 8h42 : nouvel appel : « Mademoiselle Claire Grenadine, si vous n’êtes pas attentive aux informations, vous allez recevoir une fessée en public. Rappelez-moi pour me dire que vous avez bien reçu mon message vous demandant de monter en voiture 12 et de vous asseoir à la place 26. »
  • 8h50 : « Mademoiselle Grenadine, il faut être joignable minute par minute. Donc le contrôleur est au courant. Il a votre billet. Il vous trouvera et vous le remettra. Bon voyage. » FE1 09 P1030354

Je croyais que nous allions nous retrouver sur le quai mais apparemment il y a un contrordre. Revirement inattendu et soudain, histoire de dramatiser la situation ? Dans ce domaine, ma maîtresse n’en est pas à son coup d’essai. J’ai du mal à suivre. Peu importe, le temps presse, je monte dans la voiture 12 et je m’installe à la place 26, côté couloir. Côté fenêtre, un jeune homme est déjà assis, baladeur collé aux oreilles. Plus vrai que nature. Pas spécialement la dégaine du complice. En tout cas, s’il est de mèche, il joue son rôle de parfait inconnu avec un naturel confondant. Sa présence accroît plutôt mon embarras. Apparemment, ma directrice n’a pas bluffé. Il se confirme qu’elle ne va pas voyager en ma compagnie. J’en déduis qu’elle a finalement choisi de m’attendre à l’arrivée. Oui, ça doit être ça, je suis téléguidée sans le savoir. C’est nouveau, ça vient de sortir, c’est ce que l’on appelle la domination à distance. A la réflexion, elle a dû brusquement changer d’avis et s’être mise d’accord avec le contrôleur. Au cours du trajet, ce dernierFE1 10 DSCF3421 entrera en contact avec moi et m’indiquera où je dois descendre.

  • 8h53 : le train s’ébranle. Je pars. Seule. Pas plus de Maîtresse Cindy que de beurre en broche. Petit moment de solitude. Légère tension. L’aventure commence fort. Ne pas s’inquiéter. Se détendre. Tout est certainement sous contrôle. Penser à toutes les bonnes choses qui m’attendent. Mais si la suite est du même tonneau, je ne suis pas au bout de mes surprises.
  • 8h56 : texto confirmant mon intuition : « Bon voyage, je vous réceptionne à l’arrivée. Le contrôleur vous indiquera là où vous devez vous rendre ».

Quelques minutes s’écoulent. Coup de théâtre. J’entends une voix dans mon dos. Pas besoin de me retourner. Cette voix, je la reconnaîtrais entre mille. C’est bien celle de Maîtresse Cindy. « Excusez-moi, Monsieur, je suis à cette place » dit-elle en s’adressant à mon voisin. Elle doit être la première étonnée de le voir à cet endroit. Du coup, je comprends que je me suis fait balader depuis le début, qu’elle était là, à proximité, qu’elle FE1 11 P1030353surveillait mes mouvements, qu’elle m’avait vue monter, qu’elle me savait à ma place, que l’histoire du contrôleur était totalement bidon. Juste un moyen pour me mettre en condition. Une petite injection de stress pour la route. Je l’aide à monter un volumineux sac à dos au-dessus de nos places. Il est sûrement rempli d’accessoires et de tenues variées. J’entrevois un canotier qui dépasse.

Elle s’installe. Je suis contente de la retrouver. Elle porte un tricot multicolore et bariolé. Plus discret, tu meurs. Et un chemisier noir sur un corsaire blanc très moulant. Si, si, très moulant. Légèrement hâlée. Elle est superbe. Son parfum m’enveloppe. J’adore ! Nous reparlons de la pluie de messages qu’elle m’a adressés il y a quelques minutes. Je dois bien reconnaître que j’ai loupé la plupart d’entre eux. Pas vraiment à la hauteur, Claire ! Disons, pour tourner la situation à mon avantage, que c’était ma façon involontaire de la mettre en condition aussi, de mon côté. Sans le chercher, mon silence ou ma lenteur à lui répondre a dû l’exaspérer. Mais aFE1 12 DSCF3423ux réflexions que je lui livre à propos de notre destination et mon option pour Yvetot, elle ne réagit pas. Nous verrons bien. Le mystère continue.

Notre trajet sera, pour ce qui me concerne, consacré à des travaux scolaires. N’oublions pas qu’il s’agit d’une sortie de fin d’année et qu’il convient de préparer celle-ci avec soin. Maîtresse Cindy a pensé à tout. Il ne faut pas que je perde la main. Elle extrait de son sac une liasse de feuilles blanches et un stylo. J’ai pour consigne de décrire les fantasmes qui me sont venus à l’esprit dans la perspective de ce voyage. Commande inattendue mais exercice à ma portée. Elle le sait, j’ai beaucoup fantasmé sur le sujet. Car le jeu a commencé bien avant ce mardi 20 juillet, sous la forme d’indications habilement distillées dans les propos de ma maîtresse au hasard de nos conversations ou de nos courriers.

Tandis que j’inscris le titre de mon devoir, «Le grand voyage ou la montée des plaisirs », Maîtresse Cindy se plonge dans la lecture du livre « O Verlaine » de Jean Teulé.

Cette sortie de fin d’année, je l’attendais avec impatience mais je n’imaginais pas qu’elle allait prendre une tournure aussi originale. Et pourtant, nous en avFE1 13 P1030355ions déjà faites, des expéditions imprévues. Mais jusqu’à ce jour, nous étions toujours restées à Paris. Cette fois, ce serait autre chose. Toute une journée ailleurs. Mais où précisément ? A la campagne ? A la mer ? Le plus fort du fantasme, c’est surtout avant, quand tout est encore possible. Quand il n’y a pas de limites. Quand vous commandez à la réalité. Quand vous avez l’impression qu’elle va vous obéir. Quand vous avez toutes les bonnes raisons de croire que la seule option qui va se matérialiser est précisément celle à laquelle vous avez pensé.

Mon imagination gambade dans un décor de rêves comme la petite biquette de Chagall dans le firmament étoilé de ses tableaux.

Trois visions successives ont illuminé le ciel de mes fantasmes.

Dans la première, Maîtresse Cindy m’emmenait au bord de la mer. Difficile d’y croire mais j’associais à cette possibilité la remarque qu’elle m’avait faite un jour sur l’opportunité, là où nous irions, de prévoir un short, des espadrilles et des lunettes de soleil. Pourquoi pas ? Mais a priori, nous n’irions pas là-bas uniquement pour nous livrer à un concours de pâtés de sable. Mon fantasme s’est alors remis en marche et FE1 14 DSCF3419j’ai pensé à une plage naturiste ou « coquine », le genre d’endroit où les adultes se livrent à des jeux particuliers derrière les parasols ou à l’abri des dunes, ou bien tout simplement devant tout le monde. Le lieu de rencontre magique au carrefour des obsessions des exhibitionnistes et des voyeurs. Possible mais risqué. J’y allais peut-être un peu fort. D’une part, des plages naturistes en Normandie, il ne devait pas y en avoir beaucoup. Pas vraiment la région idéale pour s’exhiber en petite tenue. D’autre part, il y a des jeux auxquels il est interdit de se livrer en public. Je faisais peut-être fausse route. Impossible de savoir. A toutes fins utiles, j’ai tout de même apporté ma tenue de sport fétiche : un ravissant petit ensemble gris clair gansé de rose (mini short et brassière assortie) et une paire de socquettes blanches. On ne sait jamais.

Il m’est alors venu une deuxième idée, celle-là inspirée d’un échange de courrier avec Maîtresse Cindy dans lequel celle-ci m’annonçait à coup sûr « une fessée devant témoins ». J’en ai déduit un cadre plus intime, pas nécessairement au bord de la mer. Plutôt dans une maison à la campagne, chez des connaissances mises dans la confidence. Et là, une association d’FE1 16 P1030359idées m’est venue à l’esprit… Pourquoi pas chez Aurore et Yo. Apparemment, Aurore est une très bonne amie de Maîtresse Cindy. A mon avis, une amie de longue date, d’enfance ou d’adolescence, suffisamment intime avec elle pour l’appeler par son prénom, la tutoyer et terminer ses messages par « Bise à vous deux ».

Là aussi, possible, mais pas sûr à 100%. Claire, il faut que tu gardes la tête froide. Passe ton fantasme au crible de la vraisemblance. Celui-ci est-il plausible en regard des traits de caractère que tu as identifiés chez ta maîtresse ? Rien n’est moins sûr. Je verrais mieux que Maîtresse Cindy s’attache à opérer une coupure totale entre son activité professionnelle et sa vie privée. Pour préserver son intimité. Pour empêcher la forêt envahissante des fantasmes de ses partenaires de déborder sur sa sphère personnelle. Peut-être plus facile à poser comme principe qu’à appliquer dans la vie de tous les jours. A mon avis, vu la profession qu’elle exerce, cette séparation est difficile à effectuer et je pressens qu’elle n’est pas toujours en mesure de le faire. Et puis, pourquoi associer Aurore et Yo à ses jeux ? C’est une chose pour eux de connaître l’activité de leur amie et une autre de s’y intéresser, voire d’y participer. Il y a quelque chose qui cloche. Je suis sans doute sur une mauvaise piste. Dommage, Aurore et Yo, sans que je les connaisse, me sont sympathiques. Peut-êFE1 17 P1030361tre parce qu’ils portent l’un et l’autre des prénoms inhabituels et que cette qualité reflète sans doute aussi une vie intérieure originale.

10h.25. Nous arrivons en gare d’Yvetot. Pas plus qu’à Rouen précédemment, Maîtresse Cindy ne manifeste le moindre mouvement pour se lever en vue de descendre du train. Pourtant, Yvetot, je le sentais bien. C’est raté. Il ne nous reste plus que deux arrêts. Je peux encore me rattraper. Avec une chance sur deux pour me tromper une nouvelle fois. Non, pour l’heure, ce qui occupe Maîtresse Cindy, c’est de tenter de capter France Inter à travers les oreillettes du transistor que j’ai emporté. Peine perdue, nous avons beau régler le poste dans tous les sens, rien ne sort, et pas uniquement à cause de ces maudits tunnels qui perturbent la réception. C’est à croire que la modulation de fréquence est réservée aux salons parisiens. Pourtant, l’heure est grave. Dans quelques instants, nous devrions entendre sa voix dans une séquence de l’émission « Les FE1 18 DSCF3420Persifleurs du Mal » qui lui est consacrée et, par la même occasion, la mienne aussi peut-être puisque j’ai été conviée à y participer avec deux autres de ses partenaires de jeu. L’impatience de ma maîtresse est compréhensible. C’est un moment important pour elle que nous vivons en direct. Elle n’a pas assisté au montage et ne connaît donc pas comment l’émission est structurée ni les passages qui ont été finalement retenus. Grésillements inaudibles. La seule station que nous arrivons à peu près à capter semble être France Culture où des invités échangent doctement sur l’œuvre d’Albert Camus. Pour l’instant, nous devrons nous contenter de crachouillis et de grésillements. Maîtresse Cindy semble en prendre son parti. En tout état de cause, son émission, elle pourra l’écouter plus tard en différé, dans de bien meilleures conditions.

Alors, en attendant, revenons à la préparation de ce voyage et au troisième fantasme qui m’a traversé l’esprit, au point d’éliminer tous les autres et de s’imposer comme le seul et unique scénario possible. C’est le fantasme à l’état pur mais toujours appuyé sur des éléments cohérents pris dans la réalité de ma vie d’étudiante : le plaisir extrême que je prends à recevoir des fessées, la propension inconsidérée que je manifeste à exhiber mes fesses en public, la menace exprimée par ma maîtresse de devoir me corriger devant témoins…. Alors voilà : de même qu’il en existe en Angleterre et en Allemagne, il y a peut-être aussi quelque part en France un établissement spécialisé dans la rééduFE1 19 P1030362cation des élèves difficiles. Une vraie école en dur. Une sorte de Severity College bis mais en province. Oui, c’est certainement là que Maîtresse Cindy me conduit.

J’imagine déjà la scène. Une haute grille en fer forgé laissant entrevoir la profondeur luxuriante d’un grand parc. Avec une allée sinueuse bordée d’arbres centenaires. Et tout au bout, une bâtisse à la fois imposante et austère. Le tout enveloppé d’un silence oppressant que vient furtivement égayer le timbre cristallin d’une sonnerie de cuivre. Une soubrette court vêtue nous ouvre et nous introduit sans un mot au fond d’un long couloir dans le bureau de la responsable de l’établissement. Maîtresse Cindy me pousse en avant. « Je vous amène Claire, Claire Grenadine, une élève particulièrement insolente et dissipée. Je suis sûre que le programme que vous avez préparé à son intention lui fera le plus grand bien. Avec elle, n’hésitez surtout pas à faire preuve de la plus extrême fermeté. Elle en a grand besoin. Je reviendrai la chercher ce soir et, si vous en êtes d’accord, nous ferons le point sur la façon dont s’est passée sa journée. » Esquisse d’un sourire. Les deux femmes se sont comprises à demi-mot et s’échangent une poignée de mains symbolique. Passage de relais. Ma maîtresse fait demi-tour et s’en va sans m’adresser le moindre regard. La porte se referme sur ses pas. Le silence s’installe à nouveau. Pesant. Me voilà seule désormais. FE1 20 P1030422RMon aventure commence…

Et nous arrivons en gare de Bréauté-Beuzeville. Il est 10h39. Bréauté-Beuzeville, vous connaissez, vous ? Jamais entendu parlé. Avec un nom à coucher dehors comme ça, il faut vraiment être une maîtresse sadomasochiste pour vouloir descendre. Nous descendons tout de même mais c’est encore une fausse piste. Il ne s’agit pas de notre destination finale. Correspondance par car pour Fécamp à 10h50. L’image de la maison de correction s’éloigne brusquement. Celle de la maison de campagne aussi. Finalement, c’est ma première intuition qui était la bonne. Le car nous emmène au bord de la mer ! A la plage ! Je n’ose pas y croire.

Le rêve continue. Car j’en suis déjà sûre, on ne m’a pas tout dit, je n’ai encore rien vu…

à suivre…

Par Claire Grenadine - Publié dans : Soumission
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  • : 12/07/2009

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