Fessée

Mercredi 15 juillet 2009 3 15 /07 /Juil /2009 21:19

 DE LA FESSEE, GENERALITES
 

Article 1

La fessée est un châtiment administré par une maîtresse femme, ci-après nommée « la fesseuse », à une élève, ci-après nommée « la chipie ».

Article 2

La chipie mérite la fessée qui lui est appliquée.

  • La fesseuse a constaté les nombreux manquements de la chipie aux bonnes manières, exigeant la fessée comme châtiment.
  • Même si la fesseuse n’a eu connaissance d’aucune mauvaise action de la part de la chipie, elle la fessera quand même copieusement. Sous l’effet salvateur de la correction, la chipie soulagera spontanément sa conscience et avouera toutes les turpitudes qu’elle aura tenues cachées jusque-là.

Article 3

La liste des fautes méritant fessée ne saurait être limitative. La fesseuse pourra à tout moment et au gré des besoins y ajouter de nouveaux motifs. Nécessité fait toujours loi.

Article 4

La chipie est en permanence sujette aux écarts de conduite. C’est dans sa nature profonde. Seule l’abnégation et la persévérance de la fesseuse dans son noble sacerdoce pourront peut-être la sauver. La fessée est un traitement de long cours.

Article 5

Toute fessée est à la fois un rappel de la précédente et un prélude à la suivante.

 

DE L’APPLICATION DE LA FESSEE

 

Article 6

La fessée est donnée avec vigueur et entrain. Avant d’officier, la fesseuse aura à cœur d’échauffer ses muscles et ses articulations. La chipie usera de ce temps d’attente pour se repentir de ses fautes connues et se souvenir de ses mauvaises actions cachées.

Article 7

La chipie prendra sans protester la position que lui indiquera la fesseuse.

Article 8

La chipie conservera la position aussi longtemps que la fesseuse le jugera nécessaire.

Article 9

Durant le déroulement de la fessée, la chipie devra présenter son postérieur à la fesseuse dans différentes positions et tenues vestimentaires.

Article 10

La chipie est généralement habillée au début de la fessée. Mais elle aura toujours, au minimum, les fesses dénudées.

Article 11

Le postérieur de la chipie présentera une couleur uniformément rouge à la fin de la fessée.

Article 12

Au cours de la fessée, la chipie subira un déshabillage progressif.

  • Si la chipie porte une jupe ou une robe, celle-ci sera retroussée. Dans un deuxième temps, sa culotte sera abaissée jusqu’aux genoux.
  • Si la chipie porte un pantalon, espérant ainsi offrir à son postérieur une meilleure protection, celui-ci sera descendu jusqu’aux genoux. Il entravera le mouvement des jambes, ce qui rendra illusoire tout espoir de fuite. La culotte suivra le même chemin.

Article 13

Afin de renforcer le caractère dissuasif de la punition, la fesseuse sera fréquemment amenée à mettre ou à faire mettre la chipie totalement nue. Elle sera ainsi à même d’apprécier l’effet du rouge fessier illuminant le corps de la chipie.

Article 14

Afin de permettre à la fesseuse de récupérer ses forces chaque fois que nécessaire, la chipie sera mise au coin. Debout, ou à genoux, elle devra exhiber son derrière nu à la fesseuse, qui pourra ainsi constater l’avancement du châtiment. La fesseuse ne manquera pas de passer de temps en temps la main sur les fesses rougies pour en mesurer la chaleur.

 

DE LA MANIERE DE TRAITER UNE CHIPIE RETIVE

 

Article 15

Les chipies sont rarement dociles et coopératives durant la fessée. Il convient donc de réagir avec fermeté à toute tentative de la chipie de se soustraire à sa peine ou d’en détourner le sens.

Article 16

Si la chipie se met à rire, la fesseuse augmentera immédiatement l’intensité de la punition, jusqu’à ce qu’elle revienne à une attitude plus appropriée. La fessée est une chose sérieuse. La chipie peut gémir, pleurer, crier même, mais il lui est absolument interdit de rire.

Article 17

Certaines chipies peuvent adopter une attitude impertinente, même durant la fessée, en laissant entendre par exemple que les claques n’ont pas d’effet sur elles. La fesseuse réagira immédiatement, et ne ménagera pas ses efforts pour faire revenir les choses dans l’ordre.

Article 18

La chipie refuse parfois de rester en position et cherche à se soustraire à la fessée. Il convient à la fesseuse de la maintenir fermement et d’appliquer sans merci la punition.

Article 19

La chipie, sous le prétexte fallacieux de la pudeur, tentera généralement de s’opposer à son déshabillage. Elle essayera notamment d’empêcher la fesseuse de lui abaisser sa culotte. Toutefois, la fesseuse ne cédera en aucun cas. Quelques claques bien appliquées auront raison de la récalcitrante.

Article 20

Toute rébellion sera quoi qu’il en soit sanctionnée par un allongement du châtiment, à la discrétion de la fesseuse. 

Par Claire Grenadine - Publié dans : Fessée
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Vendredi 4 décembre 2009 5 04 /12 /Déc /2009 21:19

Cette séance, j’aurais pu aussi l’intituler « 09-09-09 ». Cela lui aurait conféré un caractère Table+à+f..-copie-1mystérieux voire ésotérique, en référence avec la date à laquelle elle s’est déroulée : le 9 septembre 2009. Car ce mercredi n’était pas déjà et en soi un jour comme les autres. Mais entre les murs du donjon de Maîtresse Cindy, il a pris subitement une résonance particulière. Résonance, c’est le mot approprié pour une création musicale inédite - mais pas seulement musicale - à laquelle j’ai apporté mon concours sans le savoir, en compagnie de Maîtresse Cindy et de Frédéric Acquaviva, compositeur. Ce qu’il y a de bien chez Maîtresse Cindy, c’est qu’avec elle, c’est presque toujours la première fois. Elle n’en finit jamais de vous surprendre…

Alors revenons quelques instants en arrière. Cela mérite tout de même deux ou trois mots d’explication.

Nous sommes au Severity College. Maîtresse Cindy vient m’ouvrir la grille. Elle porte sa robe ultra courte en daim beige avec ses bottines assorties qui laissent libres ses orteils vernis. Nous sommes l’une et l’autre heureuses de nous retrouver après l’interruption des vacances estivales. J’enlève mes chaussures. La musique classique nous enveloppe. Vraisemblablement un opéra de Lully, peut-être Armide ou Atys, avec des intonations très « Arts Florissants ».

La salle de classe n’a pas changé. Le décor habituel et familier. Une odeur de cire chaleureuse et rassurante. Les objets sont à leur place. Les rangées de pupitres, l’estrade, le tableau noir, le bureau de Maîtresse Cindy sur lequel est posée bien en évidence une longue règle plate graduée en bois. L’ordre et la discipline. Maîtresse Cindy ouvre mon casier et en extrait mon habillement du jour : jupe blanche élastiquée à la taille, débardeur rose, string assorti orné de petits cœurs, socquettes blanches, chaussures bicolores. Douche rapide. Je m’habille. Elle m’a demandé de faire vite. La jupe me va très bien. J’aime beaucoup son contact soyeux. Sa texture fllit+mécanique vue générale1..uide saura épouser mes formes et mes mouvements. Fait exceptionnel, Maîtresse Cindy recourt à son micro pour m’avertir que la leçon ne va pas tarder à commencer. Sa voix résonne dans l’enceinte située tout juste à côté de l’entrée de la classe. Cette annonce quelque peu inhabituelle est, à mon sens, certainement destinée à prévenir quelqu’un d’autre dans le donjon. La présence d’une tierce personne ne m’apparaît pas, en effet, totalement impossible. Bien au contraire, j’ai entendu ma maîtresse procéder à plusieurs allées et venues tandis que je me préparais et j’ai cru entendre le son de sa voix en conciliabule avec un interlocuteur ou une interlocutrice.

Elle revient dans la salle de classe et se présente devant moi. Je suis à genoux à ses pieds. Devant ses petits orteils vernis qu’elle se met à faire frétiller pour m’indiquer qu’ils attendent en retour un petit baiser de ma part. L’image est amusante. Vernis d’un rouge profond assorti à celui de ses ongles, ils sont très séduisants. Je me prosterne. Sourire. Elle profite de la situation pour relever légèrement ma jupe afin de découvrir mes fesses (mon petit string rose ne dissimule pas grand-chose). Remettez-vous debout et suivez-moi. A nouvelle année scolaire, nouvel enseignement et nouvelles matières. Prête pour une séance inédite, Claire Grenadine ? Je me demande bien ce qu’elle a précisément en tête. Il est évident qu’elle a prévu quelque chose de spécifique et sans doute de très original. Je ne vais pas tarder à le comprendre. Je réponds oui, bien sûr. La nouveauté et l’inconnu m’attirent…

Nous passons dans la pièce d’à côté. Maitresse Cindy m’interroge sur mes vacances d’été. J’avoue avoir porté avec plaisir un petit bikini en vichy rose et blanc dont j’enlevais le haut lorsque ma maman lit+mécanique vue générale2..n’était pas à côté de moi pour me surveiller. Toujours aussi exhib, constate-t-elle ! Oh oui, et même de plus en plus ! Parfait, ça tombe très bien ! Que veut-elle dire par là ? Je le saurai bien assez tôt. Pour le moment, le jeu « normal » suit son cours. Je vais commencer par vous « contraindre ». Relevez votre jupe et baissez votre la culotte. Elle coupe un brin de ficelle blanche qu’elle plie en deux pour me ligaturer les testicules. Juste la bonne pression. Ni trop lâche ni trop serrée. Sensation délicieuse. Vous pouvez vous rhabiller. Je renfile ma culotte et remets de l’ordre dans ma tenue.

Il me faut maintenant m’allonger sur le ventre sur la table à fessée. Maîtresse Cindy dépose au préalable dessus une feuille de papier absorbant et s’absente quelques instants afin de changer la musique ambiante. Adieu Lully. Nous avons maintenant affaire à une musique résolument contemporaine. Des sons assez bizarres à la place d’une véritable harmonie. Je ne le lit+mécanique détail..sais pas encore mais c’est le son qui sera au cœur de cette séance. Et je découvrirai également à la fin que ces sons que je perçois pour la première fois ne sont pas de F. Acquaviva mais d’un autre compositeur. Maîtresse Cindy ne prend pas la peine de m’attacher les mains et les chevilles. Je ne serai pas soumise au supplice de la machine à fessée, ni d’ailleurs à la fucking machine. Elle se contente simplement de m’écarter les jambes. Pour ce premier exercice, elle va me fesser à la main mais très progressivement et très sensuellement, en suivant le rythme des sons qui nous parviennent. C’est clairement un échauffement par rapport à ce qui va suivre. Mais ce n’est pas que cela. C’est surtout une chorégraphie en harmonie très étroite avec la musique. La pâleur de mes fesses fait dire à Maîtresse Cindy que je n’ai pas dû me mettre souvent en bikini. Difficile de remettre en cause ce constat. J’excipe que ma maman m’obligeait à porter un short. Mais Madame la Directrice me corrige à nouveau : dites plutôt un bermuda. En effet, seuls mes mollets sont bronzés. Maîtresse Cindy me caresse le corps par-dessus ma jupe puis la relève progressivement. Gestes très sensuels. La matière de la jupe y est certainement pour quelque chose. Me voilà maintenant en string, livrée à ses mains expertes.

Les claques ne sont pas systématiquement appuyées. Je sens que ma maîtresse s’applique à colorer de façon progressive et uniforme la cible que je lui offre. Mais c’est surtout la « musique » ambiante qui la guide. Cela devient de plus en plus évident au fur et à mesure. Du coup, je me prête au jeu en remuant mon corps quand je le sens opportun, pour accompagner le mouvement en quelque sorte. Je crois que sans avoir besoin de nous parler, nous nous comprenons l’une et l’autre. Les coups sont plus ou moins intenses, rapides, rapprochés. Ils s’accompagnent aussi de caresses très agréables sur le sexe, qui me rendent particulièrement réceptive et sensible. Je cambre parfois les fesses pCG16 06ar défi ou par plaisir, pour donner prise au volume et au son. Je tortille à droite et à gauche en essayant d’anticiper ce qui va se produire. Ma main gauche, libre, pend en dehors de la table et trouve dans la présence de la jambe nue de ma maîtresse debout à mes côtés une compagnie agréable. Je ne résiste pas à l’envie de la caresser délicatement. J’adore ce contact. Maîtresse Cindy s’en rend bien compte mais elle se laisse faire. C’est aussi pour moi une autre façon de manifester ma complicité. Le jeu dure et s’intensifie. Je finis anéantie, les bras ballants de chaque côté de la table, avec comme une sensation de sommeil qui me gagne. Comme si je sortais d’une séance de massage.

Maîtresse Cindy arrête le jeu, me quitte quelques instants et revient avec un bandeau noir qu’elle me noue très serré autour de la tête. Je ne vois plus rien. Le noir complet. Je descends de la table à fessée. Elle me demande de la suivre. Subitement devenue aveugle et désorientée, je lui tends la main pour qu’elle me guide. Marche à petits pas entre la salle d’éloCG16 07ngation et le salon. Attention à la marche. Pour rendre la scène plus érotique, elle relève ma jupe, baisse mon string et m’empoigne le sexe afin de me tirer derrière elle. Ce geste inattendu me plaît beaucoup. Nous finissons par arriver devant la salle du cachot que je reconnais au contact du rideau noir ajouré qui en délimite l’entrée. Levez la jambe. Je mets un certain temps à comprendre que nous sommes arrivées devant le lit médical de chirurgie fin XVIIIème équipé de ses treuils menaçants. Il me reste à en enjamber le montant latéral. Allongez-vous à plat ventre. Comme je suis un peu perdue dans l’espace, Maîtresse Cindy me déplace pour m’orienter dans le sens de la longueur du lit.

Mes poignets et mes chevilles sont enserrés dans d’épais bracelets de cuir. J’imagine très bien ce qu’elle est en train de faire car j’ai déjà expérimenté ce fameux lit au cours d’une précédente leçon. Et il n’y a pour moi aucun doute possible, je vais certainement être suspendue par les quatre membres dans les minutes qui suivent. C’est effectivement ce qui se produit. Maîtresse Cindy commence par les bras et termine par les jambes. Me voilà écartelée. Mes bras sont tendus assez fort en hauteur, m’obligeant à creuser les reins. Cette position inhabituelle est assez douloureuse à supporter. Si je pCG16 08ouvais intervenir, je desserrerais volontiers l’étreinte.

Le jeu débute par la présentation d’extraits du livre « L’éloge de la fessée » de Jacques Serguine. Maîtresse Cindy m’annonce que je devrai lui en rédiger un résumé dans la semaine qui vient (pour vérifier que j’ai scrupuleusement écouté ce qu’elle s’apprête à me lire). Tandis que je reste suspendue en l’air, mon bandeau sur les yeux, elle me lit des morceaux du recueil, parfois en les personnalisant par référence directe à Claire Grenadine. Les développements s’attachent à répondre à une question cruciale : à quel moment et selon quelle périodicité convient-il de donner la fessée ? Celle-ci ne doit pas être curative mais préventive. Comme l’amour, elle vient avant tout le reste, et après perd tout son sens. Elle ne saurait être assujettie à un mouvement d’humeur. Elle dépend d’un sentiment, et non d’un ressentiment…

La lecture s’achève. Sans doute était-elle enregistrée. Mais le jeu continue. Cette fois-ci, des sons étranges enveloppent la pièce. Des sons qui semblent venir d’ailleurs ou de nulle part. Des sons qui déconcertent et qui désorientent. Sur cette toile sonore, et en continuité avec l’épisode précédent, Maîtresse Cindy reprend une nouvelle séance de fessée. Elle relève ma jupe et mon tee shirt rose. Mon string assorti, avec ses petits cœurs rouges, ne cache décidément pas grand-chose. Les gestes de ma maîtresse reflètent le souci de procéder par étapes, sans précipitation, mais avec méthode et application. Il faudra que j’attende la phase ultime de notre jeu pour comprendre que c’est elle, par ses gestes, qui déclenche les sons. Je finirai toutefois par le deviner car il y a de temps à autre des indices forts, des coïncidences troublantes, une sorte d’accord parfait entre le son, les gestes qu’elle fait et la sensation de douleuCG16 09r ou de plaisir que je ressens. Une séquence est particulièrement représentative : c’est celle où Maîtresse Cindy me pince les fesses car à chaque pincement correspond un son caractéristique. La coïncidence son-image est très amusante.

Au bout d’un moment, Maîtresse Cindy se rend sans doute compte que je suis mal à mon aise à rester écartelée. Elle a la bonne idée de dérouler son treuil en sens inverse pour me ramener au ras du sol, sans pour autant me libérer de mes liens. Peu importe, je me sens nettement mieux. Je vais pouvoir être plus participative dans le rôle que je me suis attribué. La fessée manuelle reprend. Ma directrice improvise. Elle passe fréquemment la main sur mon entre-jambe, soit pour me caresser, ce qui est très agréable, soit pour remettre en place le minuscule morceau de tissu de mon string qui est censé contenir mon sexe. Et toujours cette intimité très étroite entre les mouvements et les sons. Une question m’interpelle : puisque mes jambes sont toujours suspendues en l’air, est-ce que je peux produire des sons moi aussi en les agitant dans l’espace ? Je tente le test. Il n’est pas concluant. J’en conclus que je ne fais pas partie directement du jeu sonore. Peu importe. Après une montée musicale en crescendo, comme pour signaler la fin de l’épisode, Maîtresse Cindy s’arrête. Je ne bouge plus. Je sens qu’elle fait une dernière prise. J’entends un petit bip. C’était la caméra qui tournait.

Elle me descend les pieds. Je reste étendue sur le ventre, satisfaite d’eCG16 11n avoir fini. Privée du bandeau qui me protégeait, la lumière artificielle me semble tellement forte et irréelle que j’ai du mal à ouvrir les yeux. Finalement, je me trouvais bien dans le noir. J’entrouvre les paupières très progressivement. Un spectacle magique m’attend. Maîtresse Cindy est devant moi, je la découvre en contre-plongée. Elle me sourit tout en me pinçant les seins. J’ai la vision de ses jambes en V, de sa poitrine penchée en avant, et de sa jupe remontée très haut sur ses cuisses. Je lui souris à mon tour. Pour moi, cette image est très belle. A l’issue d’un rêve merveilleux, Maîtresse Cindy est la fée qui me réveille en douceur. Elle m’explique que je viens de participer à une séance inédite, à une création, ce qui va, selon elle, certainement flatter mes penchants exhibitionnistes car j’ai été filmée pendant toute la séquence et le film sera vu par tout le monde. Tout le monde a pu admirer vos petites fesses. Je découvre le décor derrière moi. La pièce a été pour partie réaménagée de façon à recréer un studio d’enregistrement à l’intention de Frédéric. Ce dernier peut être isolé derrière un grand rideau bleu et or. Il y a là un amoncellement impressionnant de matériel dont un grand synthétiseur mais également des écrans d’ordinateurs, des unités centrales, des enceintes acoustiques… Contre le mur, une chemise blanche est poséCG16 13 FA2e sur le dossier d’une chaise. Pas de doute possible, Frédéric n’est pas visible mais s’il est là, il ne doit pas être bien loin !

Maîtresse Cindy me libère les poignets et les chevilles avant de me demander de m’allonger sur le dos et de soulever le bassin afin qu’elle puisse dérouler sur le sol une feuille de papier absorbant. Elle en profite également pour me retirer ma jupe et mon string. Debout au-dessus de moi, elle m’autorise à me caresser. Je la sens appuyer son talon sur mon sexe et ce contact provoque une forte excitation de ma part. Elle me présente une bougie rouge. Difficile de ne pas comprendre la suite. Elle l’allume en souriant et la fait chauffer quelques instants avant d’en déverser parcimonieusement le contenu à des endroits bien ciblés sur mon bas-ventre. La douleur est très vive mais également très rapide car la cire met très peu de temps à refroidir.

La séquence finale se déroule à genoux devant le miroir. Je ne peux rien cacher de ma nudité. Ma directrice est là tout près de moi, qui m’observe, le sexe dressé et pointé en avant. Je me masturbe en écoutant ses propos. Je ne suis qu’une petite exhibitionniste. Elle applique sa jambe tout contre mon corps. Je sens le grain de sa peau contre le mien. Elle ajoute que je suis une petite vicieuse comme elle les aime. Ce compliment me plait beaucoup et m’excite encore davantage. Ma main gauche remonte le long de ses jambes et de ses cuisses jusqu’à un niveau qu’il me semble raisonnable de ne pas dépasser. Mon fantasme s’accélère et me déborde. J’explose littéralement contre la glace. Fin de la séquence.

Après une douche rapide, je retrouve Maîtresse Cindy dans son salon, autour d’un verre d’eau et d’un paquet de dragibus. Et comme Frédéric est là (je m’en doutais), elle l’invite à se joindre à nous. Nous nous connaissons déjà. Nous nous serrons la main. Je suis contente de le revoir. Il s’assied quelques instants avec nous et nous reparlons de la performance qui vient de se dérouler. Je le désoriente peut-être par mes questions mais celles-ci traduisent le trouble que j’ai ressenti les yeux bandésCG16 12 FA1 face au mystère de l’origine de cette correspondance parfaite entre le mouvement et le son. Si la réalité a pu prendre une forme différente, peu importe, pour moi qui l’ai vécue de l’intérieur, elle ne peut se rattacher qu’à une cause unique : l’action de ma maîtresse. Aucun doute possible : c’est directement par les gestes qu’elle faisait que Maîtresse Cindy, équipée de capteurs, déclenchait les sons correspondants. Je suis très admirative de ce résultat. Maintenant, ajoute Maîtresse Cindy, Frédéric va pouvoir reprendre les sons et les retravailler. J’imagine qu’il en sera de même avec l’image. Un gros travail en perspective. Frédéric ne s’attarde pas. Je lui adresse mes félicitations et tous mes vœux pour la suite. Cela ne fait jamais qu’une semaine qu’il est en résidence au donjon. Il est prévu que son séjour se prolonge jusqu’à la fin octobre.

Par Claire Grenadine - Publié dans : Fessée
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Mercredi 31 mars 2010 3 31 /03 /Mars /2010 17:17



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Règle n°1 : accueillir sans broncher toutes les fantaisies qui lui passent par la tête.

 

Fastoche ! Maîtresse Cindy a tout préparé à mon intention sur la table médicale : mon soutien-gorge Charlotte (90 B) acheté chez "Lily Lingerie", une paire de socquettes blanches, ma perruque bleue, mes chaussures bicolores...

 ... je retrouve avec plaisir ma jupe plissée de chez Métamorph'Ose (Ouf ! Je n'ai pas grossi pendant les vacances !)...

pour le chemisier, elle m'a donné le choix entre deux modèles... sans hésitation, j'opte pour le petit haut coquin à trous sans manches et hyper court...

un peu dur à enfiler mais trop mignon...

deux surprises m'attendent...

... un serre-tête rouge tressé très BCBG...

 j'adore...

 

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et surtout une nouvelle petite culotte...

pas n'importe laquelle...

une petite culotte rose...

...avec des diablotins rigolards imprimés sur les fesses...

so cute !!!!!!!!!

De profil devant le miroir, je creuse le ventre et je bombe le torse pour amplifier le volume de ma poitrine...

gonflée à l'hélium comme une poupée Barbie...

observez attentivement la photo...

non, regardez encore... vous n'avez pas fait assez attention...

vous avez vu ?

ce n'est pas moi qui porte mon chemisier, ce sont mes seins...

 

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pour terminer, un peu de rouge à lèvres...

ou plutôt non, de rose... mon rose préféré... le rose "Claire", évidemment...

et me voilà prête...

très petite jeune fille comme il faut... le dos bien droit... concentrée sur ce qui va suivre...

quand la cloche va se mettre à sonner... et que je vais devoir regagner ma place... au premier rang... devant le bureau de la maîtresse... dans la salle de classe...

Règle n°2 : pousser l'obligeance jusqu'à commettre quelques fautes

 

J'évite de m'asseoir sur ma jupe... c'est plus érotique de sentir le contact de mes fesses nues sur la moleskine glacée du tabouret...

ma trousse et mes petites affaires sont toujours là... rangées dans mon casier... mais les bonbons ont disparu... sauf les carambars... je m'y attendais...

à nouvelle année nouveau cahier... et nouveau protège-cahier... Année 2008-2009.... Severity College... Classe de Maîtresse Cindy...

prenez une nouvelle page... et écrivez en haut à droite la date du jour... mercredi 17 septembre

 

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Claire, nous allons reprendre vos devoirs de vacances érotiques (édition La Musardine)...

Premier exercice... géographie érotique... 10 questions... 3 solutions possibles pour chacune... quelques minutes pour réfléchir...

et 2 réponses fausses...

la Maison Tellier de Maupassant n'est pas à Rouen mais à Fécamp... et le musée qui abrite une Joconde privée de ses seins se trouve à Chantilly et non pas à Saint-Germain-en-Laye...
 
pour le reste... j'ai tout bon... Histoire d'O se déroule à Roissy... le Cap d'Agde se trouve dans l'Hérault... le One-Two-Two était rue de Provence... le château du marquis de Sade à Lacoste est situé dans le Luberon...   

Second exercice... de culture érotique... cinq questions sur le goût des françaises...
difficile...
bien réfléchir et surtout se mettre à la place d'une femme...
3 bonnes réponses...
ce n'est pas trop mal...
vous saviez que les cadres supérieures étaient plus nombreuses que la moyenne des femmes à souhaiter faire l'amour sur leur lieu de travail ?

 

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4 fautes sur 15 au total... ça nous fait un petit 15 sur 20...

tranquille...

le temps de coller mes exercices sur mon cahier... vite... mais où ai-je bien pu fourrer mon bâton Uhu ?... avant de ranger mes affaires... 

... et hop, c'est la récré !

Règle n°3 : quoi qu'il arrive, faire semblant de souffrir le martyre

 

Mauvaise pioche... en fait de récré, c'est pas vraiment ça...

maintenant, Claire, suivez-moi dans la pièce d'à côté... ôtez vos vêtements... à l'exception de votre petite culotte... et allongez-vous sur la table... oui, à plat ventre...

je vais vous attacher les chevilles avec cette corde...

et vous lier également les poignets par-devant au moyen de ces bracelets en cuir...

 

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Rappelez-moi combien de fautes vous avez faites en tout ?

quatre, Madame...

eh bien, c'est beaucoup trop...

pour la peine, vous recevrez quatre punitions avec un instrument différent à chaque fois...

Commençons par le martinet... celui à tête pivotante fera très bien l'affaire... 

ah oui, c'est vrai, vous avez gardé votre petite culotte... de toute façon, elle ne protège pas grand-chose... nous penserons à la retirer le moment venu... vous êtes prête, Mademoiselle Grenadine ?

oui, Madame...

Lents au démarrage, les coups se font progressivement plus rapides... ce n'est que le début... la phase d'échauffement... ma maîtresse veille à ce que mes fesses se colorent graduellement et de façon uniforme...  

 

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Pour ma deuxième punition, les choses se corsent...

Maîtresse Cindy a choisi un paddle en cuir plus... frappant... nettement plus frappant...

et les règles du jeu se compliquent... je dois maintenant relever ma jambe gauche ou ma jambe droite vers le plafond selon que c'est ma fesse gauche ou droite qui est touchée...

il faut que je reste en alerte, que je ne relâche pas ma vigilance...

ma maîtresse aurait tôt fait de détecter mon erreur... et de me contraindre à reprendre tout depuis le début...

troisième punition... mais cette fois avec la redoutable canne anglaise... la situation empire...
une morsure vive et cinglante...
la douleur m'en fait oublier mes jambes...
Maîtresse Cindy sait se montrer patiente...
elle me fera recommencer jusqu'à ce que l'exercice soit parfait...

 

une fesse framboise

 plan rapprochee fesse framboise

eh non, Claire, nous n'avons pas fini... nous n'en sommes qu'à trois...
que diriez-vous pour terminer d'une vigoureuse fessée à la main... déculottée bien entendu...
comment ? vous la trouvez douloureuse ?
vous ne parlez pas sérieusement...
avec vous, habituellement, il en faut beaucoup plus...

Aiiiee !!!!... Madame, arrêtez, s'il vous plaît... mes fesses doivent être bien rouges maintenant... rouge... framboise...

Je ne crois pas si bien dire... Ma maîtresse s'absente quelques instants et revient avec une barquette de... framboises...

qu'elle dispose sur mes fesses comme s'il s'agissait de décorer un gâteau...

 gros plan fesses framboise
 

Cl a genoux grille

voilà, maintenant, vous pouvez vous relever...

attendez, je ne vous ai pas dit de vous rhabiller...

mettez-vous au coin...

oui, à genoux... les bras le long du corps...

pour que toute la classe puisse admirer vos belles fesses rouge framboise...

... ainsi que le trou qui orne, si j'ose dire, votre socquette gauche...

... petite souillon !

Par Claire Grenadine - Publié dans : Fessée
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Lundi 14 juin 2010 1 14 /06 /Juin /2010 12:00

… arrivée CG 01 b5au rez-de-chaussée, Madame la Directrice me tire par la manche.

- La visite n’est pas terminée, Claire, il nous reste encore à visiter le deuxième sous-sol.

Le deuxième sous-sol ? Il y en a un deuxième ? Après tout, c’est possible. A force de monter et de descendre dans ce musée, je dois dire que je m’y perds un peu. Il y a tant de choses intéressantes à voir. Et puis elle a l’air de bien connaître les lieux. Je la suis en confiance. Ce que j’ai vu m’a mise en appétit. Ce serait dommage de passer à côté.

Changement total d’atmosphère. La première pièce, en bas des marches, ressemble à une sorte d’antichambre faiblement éclairée. Tentures de velours rouge, petits tabourets capitonnés. Brûle-parfum. Prélude de la suite anglaise en la mineur de Jean-Sébastien Bach par Martha Argerich. On se croirait dans les loges d’un théâtre. Maitresse Cindy m’ordonne d’enlever mes vêtements civils. Inutile de protester. Je me retrouve en tenue légère. Soutien-gorge, string, porte-jarretelles, bas. Le boîtier rose de mon godemiché est inséré sous l’élastique de ma petite culotte. Elle me noue un bandeau noir sur les yeux. Un bandeau spécial en caoutchouc qu’elle gonfle au moyen d’une poire. Je plonge subitement dans une obscurité totale.

- L’érotisme, Claire, ce n’est pas uniquement des obCG 02 b6jets anonymes disposés derrière une vitrine. Des choses que l’on observe à distance. Ce sont également des sujets. Des personnages animés. Animés de désir. Vous aussi, Claire, vous êtes un sujet de désir ! Suivez-moi.

Dois-je comprendre qu’elle me conduit dans une sorte de laboratoire ? Que je vais servir de sujet pour une expérience ? Elle me précède en me tirant derrière elle par le sexe. La sensation est plus qu’agréable. Et si je fais mine de m’opposer à l’ordre qu’elle vient de me donner, c’est un peu pour le principe mais surtout pour mieux éprouver le plaisir associé à cette résistance.

Nous pénétrons dans une deuxième salle, sans doute plus grande. Maîtresse Cindy continue à me guider en m’empoignant le sexe et finit par m’adosser contre un pilier de pierre. J’imagine que nous devons maintenant nous trouver quelque part au milieu d’une salle voûtée, accessible au public. Je sens ce dernier à la fois présent mais comme tenu légèrement à l’écart. Derrière une petite balustrade en bois ou une chaîne tendue entre deux piquets de cuivre. Les sons me parviennent distinctement. Des bribes de conversations, quelques mots prononcés dans des langues étrangères, des chuchotements, le bruissement de pas sur le sol, quelques rires, le timbre caractéristique du déclencheur d’un appareil pCG 03 b3hoto. J’en viens presque à me convaincre que ma première impression était la bonne, que ce niveau du musée est effectivement réservé à un usage particulier, à la présentation de tableaux vivants, à des séances d’apprentissage, à des travaux pratiques. Et que je vais donc devoir me produire en direct, pour le plus grand plaisir des spectateurs qui attendent ce moment avec impatience. J’essaie maladroitement de dissimuler ma quasi-nudité mais Madame la Directrice me rappelle à l’ordre.

- Les bras le long du corps, Claire, laissez-leur le loisir de vous contempler !

Le temps me semble interminable. Déclenchement en rafale des appareils photos. Crépitement des flashes. J’imagine Maîtresse Cindy quelque part à proximité, en train de sourire aux visiteurs tout en leur présentant les instruments avec lesquels elle s’apprête à me corriger. Le martinet. La cravache. La lanière de cuir épais. Le battoir évasé en forme de raquette, en cuir également, perforé de gros trous circulaires.

- Tournez-vous, qu’on vous voie aussi par-derrière !

Rien ne me sera épargné. Mes fesses découvertes. Ce string qui ne cache pas grand-chose. Et ce godemiché planté au creux de mes reins, dont l’embout couleur chair dépasse, impudique. Je ne devrais pas l’avouer mais je n’ai pas honte d’avoir honte. De me sCG 04 b4entir observée. D’éprouver une sorte de petit pincement. Une sensation délicieuse de faute et d’excitation à la fois. A l’idée que je vais pouvoir extérioriser mon fantasme et tenir mon rôle jusqu’au bout. Un rôle que je ne m’attendais pas à tenir là, maintenant. Mais auquel je m’étais mentalement préparée. Je feins de croire qu’en dissimulant mon visage, je continuerai à demeurer anonyme. Protégée. Loin d’être une punition, ce que je m’apprête à vivre s’annonce comme un moment très agréable. Inutile de le dissimuler. Alors pourquoi ne pas en faire profiter ceux et celles qui m’entourent ?

Maîtresse Cindy commence par m’attacher les mains en hauteur à des courroies de cuir suspendues de part et d’autre du pilier. Elle procède de même plus bas, au niveau de mes chevilles, me forçant à tenir mes jambes grandes écartées. Et puis, comme si cela n’était pas déjà suffisant, je la devine en train de tourner autour du pilier avec plusieurs cordes afin de me ligoter au niveau de la taille et des épaules. Les événements semblent se préciser. J’en profite pour faire le gros ventre. On ne sait jamais. Un peu de mou ne me sera sans doute pas de trop par la suite.

Autour de moCG 05 b7i, les conversations se sont tues. Les spectateurs suivent attentivement le déroulement des préparatifs.

Par-derrière, j’entends Maîtresse Cindy rouler quelque chose qui pourrait ressembler à un chariot, et l’approcher tout juste à hauteur de mes reins. Je ne tarderai pas longtemps à comprendre ce dont il s’agit. Une machine à fesser automatique. Entièrement programmable. Le dernier cri de la technique. Sa dernière fantaisie. L’un des rares jouets qui lui manquait encore. L’appareil que tous les connaisseurs rêveraient de pouvoir copier. Celui qui fait l’unanimité dans les milieux spécialisés. Équipé d’un axe rotatif sur lequel peuvent être fixées toutes sortes d’embouts, depuis des courroies de cuir plus ou moins fines et souples, jusqu’aux petites balayettes et aux gants épais de caoutchouc, en passant par le modèle dit « républicain », bleu, blanc, rouge… Réglable à volonté en intensité et en durée au moyen d’un minuteur. Une machine extraordinaire. Un appareil épatant. A spanking machine. Tout droit sortie du cerveau du génial Professeur Diabolo, l’âme damnée de ma maîtresse, l’ordonnateur de ses menus plaisirs.

- Combien de fautes avez-vous commises tout à l’heure au jeu d’adresse, Claire ?

- Une seule, Madame !CG 06 b8

- Petite menteuse, vous en avez commis au moins trois si ce n’est davantage !

Je ne réponds rien. Trois, c’est bien payé. J’en ai fait beaucoup plus !

Elle m’annonce que je serai donc punie à trois reprises, à raison de six minutes chaque fois.

La préparation de la fessée serait cependant incomplète sans l’ajout d’un petit raffinement supplémentaire. Maîtresse Cindy suspend contre le pilier par-devant, à hauteur de mon sexe, un coussin plat rectangulaire, transpercé de petits piquants effilés comme des aiguilles. Un véritable tapis de fakir.

Tout est prêt. La correction peut commencer. Le redoutable engin se met en mouvement. Prise en étau, je mesure rapidement qu’entre deux maux, il va me falloir rapidement choisir le moindre : soit me plaquer contre le pilier pour esquiver les lanières entraînées par la machine, au risque que par-devant, les pointes aiguisées m’entrent dans la chair à un endroit particulièrement sensible, soit me reculer - pour autant que je puisse le faire - ou cambrer les fesses en arrière en me résignant à recevoir de plein fouet les assauts répétés de la machine.

Une machine diabolique par son rythme progressif, qui démarre gentiment (flip, flip, flip, flip), presque sans qu’on n’y prenne garde, puis qui s’accélèCG 07 DSCF2059re (flop, flop, flop, flop, flop), l’impact des lanières devenant de plus en plus marqué et insupportable. J’hésite sur la meilleure tactique à adopter. Par-devant ou par-derrière ? Pas facile de trancher. Les deux options se valent. Afin d’atténuer la douleur, la solution la moins inconfortable consiste sans doute à les alterner. Et comme malgré tout, au pied du mur, je reste une petite vicieuse, je me permets de cambrer les fesses pour mieux ressentir les coups et pour faire varier la ligne mélodique de l’appareil. Flip, flip, flip, flop, flop, flop, flip, flip, flip….. Au point où j’en suis, qu’importe la punition pourvu que j’aie l’ivresse.

- Souriez, Claire, vous êtes filmée !

L’assistance, apparemment nombreuse, semble apprécier la plaisanterie si j’en crois les rires qui fusent ici et là. Sourire ! Sourire ! Elle en a de bonnes. Si elle croit que c’est le moment ! J’aimerais bien la voir à ma place !

Le minuteur retentit, tel un gong qui signalerait la fin de la première reprise. A la différence près que je ne peux pas regagner mon coin, m’asseoir une minute, bénéficier de conseils opportuns, m’éponger le front et boire quelques gorgées d’eau avant de repartir à l’assaut. Le répit n’est que passager. Je pressens que le deuxième round sera tout sauf une partie de plaisir car cette fois, Madame la Directrice avance encore plus sa machine pour la plaquer tout contre moi.

Effectivement, lorsque celle-ci se remet en marche et que le rythme s’accélère CG 08 b9à nouveau, la brûlure est beaucoup plus vive, avec toujours le même dilemme à résoudre : me rapprocher du pilier ou m’en écarter. Et avec aussi une petite complication supplémentaire dans la mesure où, les premiers moments de surprise une fois passés, la sensation est finalement à ce point agréable que je sens mon membre durcir. Claire, sois raisonnable, n’en rajoute pas, tiens-toi, tu es en train de jouer contre ton camp, pense plutôt à autre chose, à quelque chose de triste, à l’école par exemple, ce n’est vraiment pas le moment de te faire remarquer ! Mais impossible de m’en empêcher. Voilà qu’en plus de la correction qui m’est administrée, je me punis moi-même. Prenant du volume, ma verge devient subitement très sensible aux multiples pointes qui l’aiguillonnent, ce qui me contraint bien malgré moi à m’écarter du pilier et à recevoir beaucoup plus fort les lanières en retour.

Je devine Maîtresse Cindy là tout près de moi, à ma droite. Ses doigts ont pris possession de mon entrejambe. Ils montent et descendent lentement le long de mon sexe dressé. En me tordant sur le côté, quitte à m’abandonner davantage à la morsure des lanières, je cherche le creux de son épaule pour y poser la tête. Elle ne se dérobe pas. Havre moelleux. La volupté dans la douleur. La douleur dans la volupté. Inutile de souhaiter autre chose. Il n’y a rien de meilleur. Je suis heureuse. HeCG 09 b10ureuse de savourer l’instant présent, bien sûr. Mais aussi de le vivre avec elle. De le lui offrir en silence. De tout mon cœur et de tout mon corps. De me sentir pour la première fois peut-être détachée de l’obsession de vouloir prendre mon plaisir pour moi toute seule sans autre considération. De prendre conscience que j’arrive à le partager. Que nous jouons vraiment toutes les deux ensemble. Et non pas chacune en parallèle. Et que nous n’avons pas besoin de nous parler pour nous comprendre.

Fin de la deuxième reprise.

Oh non, encore une petite dernière pour le plaisir ! C’était prévu comme ça dès l’origine, non ? Maîtresse Cindy commence par m’enlever mon bandeau. Je ne m’étais pas trompée, nous sommes bien dans une cave voûtée et je suis bien attachée au pilier central. Les lumières sont tamisées. Un grand miroir dressé sur le côté me permet de me voir et de découvrir la machine installée juste derrière moi. Un peu à l’écart, derrière la balustrade, les visiteurs se sont regroupés. Le tableau vivant en cours a fait salle comble. Des visages tantôts attentifs et concentrés, tantôt goguenards et moqueurs, avec ici ou là, un éclair de lubricité, de sadisme ou de perversion qui brille au fond des prunelles. Ce n’est pas tous les jours que l’on peut assister à la correction en public d’une collégienne. Les petites lolitas japonaises, court vêtues comme des héroïnes de mangas, ont l’air tCG 10 DSCF2061rès excitées.

Pour le dernier acte, Madame la Directrice a prévu une surprise. Elle relie les pointes métalliques enfoncées dans le coussin à un générateur électrique qu’elle met en marche. Par-devant, mon tourment prend alors une dimension franchement insoutenable. A la piqûre des pointes s’ajoute maintenant la tension du courant, comme si mon sexe était mis au contact d’une clôture électrifiée. Je suis au supplice. Lorsque j’y repense, j’avais déjà cru ressentir cette sensation dès la deuxième épreuve mais je n’y avais pas prêté attention, pensant qu’il s’agissait là du fruit de mon imagination.

- Madame, s’il vous plaît, est-ce que c’est mal d’aimer recevoir la fessée ?

- Non, Claire.

- Si je continue comme ça, est-ce que quand je mourrai, j’irai en enfer ?

- Bien entendu, Claire, et c’est tant mieux car le diable pourra ainsi continuer à vous flageller la croupe pour votre plus grand plaisir !

La douleur devient intense. Difficilement supportable. Je comprends que ce fichu minuteur devra égrener jusqu’à l’ultime seconde de son programme et qu’en attendant, je ne pourrai prétendre à aucune mesure de clémence. Je serre les fesses, le souffle presque coupé, cherchant à me faire toute petite sous l’orage.

Sonnerie finale. Soulagement. Je reste pieds et poings liés. Maîtresse Cindy éloigne la machine et glisse entre le pilier et mon corps un tapis de sol en mousse qui vient neutraliser les méchantes piques du coussin. ElleCG 11 DSCF2063 me masturbe avec beaucoup de doigté tandis qu’au plus profond de moi, le godemiché continue de vibrer. Cette double sensation m’apaise et m’enhardit. Ma maîtresse me force à avouer que je ne suis qu’une petite vicieuse, une exhibitionniste. Je lui réponds qu’elle n’a pas tort. Que j’adore être fessée en publique devant tout le monde. Et peut-être aussi sodomisée, ajoute-t-elle. Je ne la démens pas.

Elle sourit aux spectateurs, l’air enjouée. Comme si maintenant le dénouement ne faisait plus de mystère. Que j’étais totalement entre ses mains. Que tout ne dépendait plus que d’elle. Quelques minutes encore tout au plus. Avant l’explosion de la jouissance. Je la sens qui monte comme le feu d’un volcan. Ses caresses se font plus insistantes. La pression de ses doigts est délicieuse. Je ne suis plus dans un sous-sol ni même dans un musée. Peu importent où je suis et les gens qui m’observent. Je suis seule avec elle. Ailleurs.

- Maintenant, Claire, je vous autorise à prendre votre plaisir.

Par Claire Grenadine - Publié dans : Fessée
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Samedi 16 octobre 2010 6 16 /10 /Oct /2010 09:20

FE2 01 MouettesBréauté-Beuzeville. Nous montons dans le car. L’émission de France Inter se termine en principe à 11h. Il est donc encore temps de chercher à l’écouter. Mais la route ne vaut guère mieux que le rail. Les grésillements continuent. Maîtresse Cindy me fait remarquer qu’à cet instant précis, je ne m’en rends pas bien compte, mais je manifeste un don d’ubiquité assez étonnant puisque je suis censée me trouver à Lille pour mon travail, dans le donjon à Paris pour les besoins deFE2 02 P1030367 l’émission de France Inter et en Normandie dans le cadre des sorties du Severity College. Je n’y avais pas pensé mais elle a complètement raison. Cela n’est d’ailleurs pas fait pour me déplaire. Je vous l’ai annoncé dès le début, j’affectionne les jeux de pistes.

Nous arrivons cependant à capter quelques phrases prononcées par Maîtresse Cindy en réponse aux questions du journaliste Julien Dugast et nous croyons comprendre que l’émission a été découpée en deux parties, la deuxième devant être diffusée dans huit jours, le mardi 27 juillet. Voilà donc deux bonnes nouvelles. Pour le deuxième épisode, on nous annonce l’interview de « Bijou iFE2 03 Abbaye Trinit+® chevetntime »… Je m’en réjouis. Sans nul doute, un grand moment de radio à venir...

Dans l’immédiat, nous voilà arrivées à destination, la gare routière de Fécamp. Fécamp, son port, ses plages, son abbaye, sa Bénédictine, son climat vivifiant, le tout à moins de deux heures de Paris. Pour dire quelque chose de gentil à ma maîtresse, je lui fais part de ma satisfaction de me trouver en Bretagne, ce qui me vaut un regard foudroyant en retour. Décidément, mes connaissances en géographie sont désespérantes. Cela mériFE2 04 Abbaye Trinité nefP1030396te une fessée magistrale, « peut-être même tout à l’heure, sur la plage », estime-t-elle utile de préciser. « Mademoiselle Claire, vous devriez savoir que Fécamp est une commune de Haute-Normandie, ancien port morutier, dans le département de la Seine-Maritime, sur le littoral du pays de Caux, à environ 40 km au nord du Havre. » Ce qui est agaçant avec elle, c’est qu’on a vraiment l’impression d’entendre parler une maîtresse.

Question logistique, Maîtresse Cindy n’a de leçon à recevoir de personne. L’organisation est à la hauteur. Pause rapide dans le hall de la gare, le temps de réallouer le contenu d’un premier sac à dos dans un deuxième afin de répartir au mieux les charges et de donner sa part à porter à chacune d’entre nous. J’étais venue avec mon cartable - quelle étourdie, cette Claire - le voilà maintenant aFE2 05 P1030391u fond du sac, j’y gagnerai en aisance pour me déplacer.

L’excursion débute par une visite des principaux sites remarquables de la cité - quand je vous disais que ma maîtresse avait tout prévu à la seconde et au millimètre près - à commencer par l’Hôtel de Ville, enchâssé dans l’Abbatiale de la Sainte-Trinité, chef-d’œuvre du premier âge de l’époque gothique (XIIe siècle). Une nef immense, aussi longue que la cathédrale Notre Dame de Paris, d’une beauté à couper le souffle, tout comme le remarquable mobilier qui l’habille : la Dormition de la Vierge (XVe siècle), les clôtures de la première Renaissance (XVIe siècle), l'horloge astronomique à marée (1667), l'imposant baldaquin en bois doré (XVIIIe siècle) et la sépulture de Richard Ier et Richard II, ducs de Normandie. FE2 06 P1030397

Dominatrice, professeur, et maintenant guide touristique, Maîtresse Cindy sait tout faire. Je me contente de l’écouter mais en fait de sortie au bord de la mer, je me demande si au bout du compte nous finirons par nous rendre à la plage. Mon guide me désigne un confessionnal et m’en explique l’usage. « Profitez-en, Claire, dans votre cas, il y a beau temps que j’aurais demandé le pardon de mes fautes. » Agenouillée sur un prie-Dieu, je me recueille en attendant la venue d’un clerc. Celui-ci se présente. Je m’introduis sur ses pas dans le compartiment de droite. Le volet glisse derrière le croisillon de bois. « Je vous écoute, ma fille ». Les minutes s’écoulent. Interminables. « Au moins, vous ne serez pas venue ici pour rien », conclut sobrement ma maîtresse quand elle me voit enfin ressortir. FE2 07 P1030402

Arrêt rapide, juste en face, devant les vestiges du Palais Ducal et pensée émue pour Guillaume Le Conquérant qui y séjourna lors des fêtes de Pâques 1067, après sa victoire à Hastings qui le fit roi d’Angleterre. « Oui, oui, je sais, vous commencez à en avoir assez, Claire, vous avez faim et vous préféreriez vous baigner, j’ai bien compris, mais nous ne sommes tout de même pas venues ici uniquement pour nous précipiter sur nos serviettes et nos flacons de crème solaire. » Silence prudent. Inutile d’aggraver mon cas. Elle m’aFE2 08 P1030404 déjà menacée d’une fessée. A croire qu’elle y prend plaisir. Plus encore que moi. Va savoir. Adoptons plutôt le profil bas. D’ailleurs, les événements me semblent maintenant prendre un tour plus favorable. Le panneau indicateur est suffisamment explicite, la rue piétonne nous oriente tout droit vers le front de mer.

Arrêt au passage devant un magasin de jouets. Affichée dans la vitrine, une pancarte annonce que « Chez Joupi, vous trouverez sans doute de quoi récompenser une année scolaire réussie ». « Pas précisément la mFE2 09 P1030407agasin qui vous convient, Claire ! » Nous continuons le long des façades de belles maisons normandes, égayées ici ou là par de larges potées de fleurs. Un gros chat, compagnon virtuel de Bigoudi, prend un bain de soleil, le menton calé sur l’appui d’une fenêtre grande ouverte. Arrêt dans la cour du musée du Palais Bénédictine, bâtiment à l'architecture délirante, mélangeant les styles et les époques (gothique, Renaissance et art nouveau) qui abrite un musée consacré à la précieuse liqueur normande ainsi que des expositions temporaires d'art.

Ça y est enfin ! Nous sommes arrivées sur la promenade du front de mer. Au centre de la côte d’Albâtre, la bien nommée. Lumière impressionniste. Soleil voilé. A gauche, la ligne blanche des falaises en direction d’Yport et d’Étretat. A droite, le Cap Fagnet, culminant à 110m au dessus de la mFE2 10 P1030406er. En face, la mer et ses rouleaux tranquilles, quelques baigneurs intrépides, des familles assises en cercle autour d’un pique-nique. A proximité, des jeux de plage pour les enfants, un manège, quelques bancs pour admirer la vue. Au large, un vieux gréement toutes voiles dehors, la Tante Fine, chargé de son lot de touristes. Nous nous asseyons quelques instants. Le soleil ne brûle pas mais il est là, présent derrière la légère couche de nuages. Il fait bon. Instant magique. Nous avons l’impression d’être loin de tout.

Le restaurant « Les Terre-Neuvas » - référence au grand port de pêche à la morue et au hareng que fut Fécamp jusqu’aux années 70 - se trouve juste derrière. Maîtresse Cindy y a réservé une table pour deux personnes au nom de Mercier. Au fait, son nom de famille, vous le connaissez, vous ? Ne me dites pas que vFE2 11 DSCF3434ous ne vous êtes jamais posé la question ! Cindy, admettons, Mercier, pourquoi pas ? Cindy Mercier, ça ne sonne pas mal. C’est peut-être ça. L’alliance d’un prénom flashy et d’un nom plus conventionnel. Un mélange détonant. Le reflet de sa personnalité et de ses goûts. A la fois classiques et modernes. Carlo Gesualdo (1560-1614) et Frédéric Acquaviva (1967-2087), Le Tintoret (1518-1594) et Jean Dubuffet (1901-1985), l’apiculturFE2 12 P1030411e et les soirées lesbiennes et transsexuelles, les brocantes rétro et le mobilier contemporain...

Située au premier étage, la salle surplombe la plage et offre une vue panoramique sur la baie. Nous nous installons. Je laisse ma maîtresse occuper la place d’honneur, face à la mer, tandis que je m’assieds à sa gauche. Peu de convives. Des tables espacées. Une sensation de luminosité et de raffinement. Les couverts et la verrerie étincellent sur la nappe immaculée. Le plaisir avant le plaisir.

La jeune serveuse nous apporte la carte des menus et des vins. Consensus immédiat. A journée exceptionnelle, FE2 13 DSCF3436déjeuner exceptionnel. Une petite folie pour commencer. Un clin d’œil à la spécialité locale, poussé jusqu’à la provocation. Sortir la Bénédictine de son statut poussiéreux de liqueur digestive pour la promouvoir au rang d’apéritif. Un choix original. Peut-être un peu téméraire. Il va falloir tenir la distance. Et la journée est loin d’être finie. Menu réception. Carrousel d’entrées en verrines. Profiterole au chèvre frais. Confit d’oignons. Émulsion de foie gras. Chutney de figue. Émietté de saumon aux raisins secs. Mariage subtile des saveurs. Équilibre des accords. Balance des graves et des aigus. Si c’était de la musique, ce serait de la musique de chambre. Un quatuor de Schubert.

Pour suivre, un dos de carrelet, sauce au citron confit, biscayenneFE2 14 DSCF3440 et risotto crémeux. Accompagné d’un verre de Bouzeron. Non, ne me dites pas que vous ne connaissez pas le Bouzeron. Ou bien alors vous êtes passé trop longtemps à côté de ce Bourgogne de la Côte Chalonnaise, une superbe synthèse de vivacité et de rondeur, un vin gourmand et délicatement puissant. Et pour finir, une farandole de mignardises accompagnant le café. Je note au passage que ma maîtresse n’est pas insensible aux pâtisseries. Maud et Guillaume, les responsables du restaurant sont absents, nous aurions eu le plaisir de les féliciter. Maîtresse Cindy avait même envisagé de leur demander de préparer un menu enfant à mon intention, aFE2 16 DSCF3443vec une glace aux smarties en dessert. Elle me connaît bien. J’adore les bonbons. Je ne suis pas la seule.

14h30. L’horaire est à peu près respecté. Mais il ne faut pas perdre une minute. Le plus important reste à faire. Oui, je le sens, vous aussi vous trouvez le temps long.FE2 15 Cap Fagnet Pas besoin de vous voir pour comprendre. Une seule chose vous obsède : c’est bien beau tout ça mais elle va la prendre quand sa raclée, Claire ?

Voilà, voilà, ne soyez pas impatients, nous y venons. L’intensité du fantasme est directement corrélée avec le temps que l’on met à le faire grossir. Là, il est encore en train de mûrir. Mais nous ne sommes plus très loin du moment où il va exploser…

D’ailleurs, à ce stade de mon exposé, et pour faire monter la tension d’un cran supplémentaire, je vous propose une pause sous la forme d’un écran de publicité. Vestimentaire, en l’espèce. C’est un détail qui m’a échappé sur le vif mais que j’ai reconstitué par la suite. Je ne crois pas, en effet, me tromper en disant que ma maîtresse a profité des toilettes du restaurant pour se changer. Pour dire les choses autrement et de façon très directe, elle ne portait pas la même petite culotte avant et après le déjeuner. J’en suis quasiment sûre. Avant, elle portait une petite culotte classique, que je qualifierais volontiers de sage (mais paFE2 18 DSCF3444s trop non plus), de confortable, vraisemblablement en coton, et de commode pour voyager. Le genre dFE2 17 DSCF3445e petite culotte que l’on mettrait aussi en vue d’un rendez-vous chez le médecin. Je sais de quoi je parle. J’ai eu tout le loisir de l’observer discrètement durant la matinée. J’adore deviner la forme et le liseré d’une petite culotte sous les vêtements d’une femme. Cela stimule mon imagination. Chipie, impertinente, bavarde, et vicieuse par-dessus le marché, j’entends déjà les sarcasmes de ma maîtresse ! En attendant, je peux vous dire qu’un peu plus tard, sur la plage, sa tenue n’était plus la même. Elle portait un bas de maillot de bain blanc également mais plutôt de forme boxer. Vision fugitive. Il y a des images qu’on n’oublie pas. 

Je referme la page de réclame.

Il va falloir juste marcher encore un peu. Longer les quais, traverser le pont, passer de l’autre côté, viser l’entrée du port avec sa bouée rouge à tribord, emprunter les estacades, ces jetées à claire-voie formées de palées de pieux en bois, pour canaliser le courant, en admirant au passage la ligne des façades où les anciennes demeures des armateurs côtoient les maisons modestes dFE2 19 DSCF3446e matelots en brique et silex.

Nous progressons jusqu’à l’extrémité du quai. Une vieille grille rouillée et ouverte - transgression de l’interdit - nous permet d’accédFE2 20 DSCF3447er au pied de la falaise. Impressionnant. Un à-pic raide et vertical comme une paroi de haute montagne nous surplombe de toute sa hauteur. Le lieu fixé par ma maîtresse pour m’administrer la correction. Pas vraiment la plage grand public. Pas non plus la crique isolée et inaccessible. Plutôt le genre d’endroit fréquenté par des gens différents, moins grégaires, plus originaux, épris de liberté et d’espace. Certains sont là devant nous, évoluant entre les rochers. Nous continuons à avancer. La marche sur les galets ralentit nos pas. Il nous faut contourner de gros blocs détachés de la falaise.

Arrêt. Nous allons pouvoir nous préparer à l’abri de l’un de ces rochers. La vue sur la mer est dégagée. La marée est montante. Maîtresse Cindy extrait de son sac à dos les vêtements et les accessoires qu’elle me destine : ma perruque bleue, une paire de sandales roses fluorescentes en plastique - du plus bel effet - et surtout, surtout, un ravissant petit maillot. Un modèle une pièce rose à pois noirs, largement échFE2 21 DSCF3448ancré par-derrière et assorti de bretelles volantées. Elle a tout bon. J’adore. Le rose, c’est ma couleur fétiche. Et ce maillot, je suis sûre qu’il va m’aller avant même de l’avoir enfilé. Il lui appartient. Elle l’a porté. Nous faisons la même taille. On pourrait presque dire que nous sommes deux sœurs jumelles.

   Nées sous le signe des gémeaux

 Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do

Aimant la ritournelle, les calembours et les bons mots

Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do FE2 22 DSCF3452

Enfin gémeaux, pas vraiment, il faut que je vous dise, en fait Cindy est Vierge. Elle ne le clame pas sur tous les toits. Si, si, je vous assure, c’est elle qui me l’a avoué. Personnellement, ça ne m’étonne pas. Pour une élève du Severity College, la directrice est forcément la référence absolue. Un modèle. Un idéal. L’archétype de qualités morales au-dessus de tout soupçon. Une maîtresse-étalon. Si j’étais un homme, je trouverais ça même encore plus excitant. La soumission, rien que la soumission. L’exacerbation du désir sans contrepartie. La frustration vécue comme un plaisir. Le don de soi sans espoir de retour. Et puis c’est conforme à son personnage. Une maîtresse SM est forcément inaccessible.

Je passe mon maillot. Sous le coup de l’émotion, je mets l’endroit à l’envers. Ma maîtresse a beau jeu de relever mon étourderie. Je rectifie immédiatement la position. C’est effectivement mieux comme ça.

Un deux trois, elle tremblait de montrer quoi ?

Son petit itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit, bikini

Qu'elle mettait pour la première fois

Non, je ne me tremble pas. Je me sens bien, pas du tout ridicule. Prête à affronter les regards. Tous les regards. La coupe est échancrée par-derrière, suffFE2 23 DSCF3455isamment pour mettre en valeur mes formes potelées. Quelle exhib cette Claire ! Nous sommes là un peu pour ça aussi, non ? Sinon, à quoi bon ? Nous aurions pu rester claquemurées derrière les murs du donjon. Mais justement, c’est quand ils ne sont plus là pour nous protéger que le risque est plus élevé, le plaisir plus intense.

Pendant que ma maîtresse se change à sFE2 24 DSCF3459on tour, je m’en vais barboter dans une flaque. En raison de la chaleur ambiante, le contact de l’eau est très agréable. Je me penche pour rechercher une crevette ou un petit poisson. Ma maîtresse m’observe et prend des photos. Disons que nous en sommes encore aux préliminaires. La récréation va bientôt cesser. Au milieu de la flaque, Maîtresse Cindy me désigne un rocher arrondi un peu plus haut que les autres, recouvert d’une fine mousse d’algue verte. Sa forme me fait penser à un coffre de flibustier au couvercle rebondi. Le trésor de Rackham le Rouge. Un coussin idéal pour y reposer ma poitrine après m’être agenouillée devant. Une sorte de banc à fessée grandeurFE2 25 DSCF3460 nature planté là pour accueillir les élèves dissipées dont on dégage soigneusement les fesses avant de leur appliquer la fessée.

A distance, un photographe amateur se dirige vers nous, visiblement intrigué par la scène qui se prépare. Il en faut plus pour déstabiliser ma maîtresse. Celle-ci se contente de m’appliquer un foulard sur les yeux. J’interprète ce geste comme la volonté de me laisser dans l’incertitude sur ma punition mais aussi comme un moyen de protéger mon anonymat. Effectivement, sans plus tarder, la correction commence. Fessée à mains nues. Les claquements, d’abord légers, puis progressivement de plus en plus forts, résonnent curieusement entre les rochers et contre la falaise. L’écho amplifie sensiblement le son. J’ai la soudaine impression que toFE2 26 DSCF3466ut le monde va nous entendre et venir voir ce qui se passe. Ma maîtresse est loin de me détromper. Elle me signale d’ailleurs que le photographe se rapproche et, percevant un mouvement d’hésitation de sa part, elle l’invite au contraire du geste et de la voix à venir plus près encore. Est-ce vraiment nécessaire ? Apparemment non. Son appareil est doté d’un puissant téléobjectif qui lui permet d’opérer à distance. D’ailleurs, rapidement, il n’est plus seul sur le lieu du spectacle. Un deuxième confrère se rapproche. Décidément, en ce mardi après-midi, il se passe de drôles de choses au pied du Cap Fagnet.

La fessée continue, accompagnée des commentaires de ma maîtresse qui m’indique que ma cFE2 27 DSCF3467orrection se présente bien, qu’elle est sur la bonne voie, que nous quittons le rose chair naturel pour nous rapprocher insensiblement de la couleur de mon maillot. Elle a resserré les bords de ce dernier dans la raie de mes fesses.

La première étape semble avoir été atteinte. Je l’entends s’écarter, fouiller dans son sac et revenir, cette fois-ci, me semble-t-il, aveFE2 28 DSCF3473Rc un petit paddle en cuir, si je me fie au claquement particulier qu’il produit sur mes rondeurs. Je commence à gémir. Il y a les endroits où la douleur peut être plus ou moins facile à supporter, selon que le coup est frappé directement sur le muscle, qui joue alors le rôle d’un amortisseur, ou à la périphérie, là où la peau est plus fragile. Les photographes observent à qui mieux mieux et semblent apprécier la scène, me confie-t-elle. FE2 29 DSCF3474

Pause. Maîtresse Cindy me demande de redresser le buste et de rester à genoux en position de conformité, les mains dans le dos. Elle s’est maintenant assise devant moi, les jambes écartées, sur un rocher. Son chemisier est largement ouvert sur sa poitrine dénudée. Ses doigts caressent la mienne, s’arrêtent sur mes seins, pincent les tétons à travers le tissu. Ils se dressent naturellement. « L’air tonique de la mer vous fait du bien, Claire, il faudra que nous revenions ». Je ne réponds rien, trop sensible à ces stimulations qui me mettent dans tous mes états.

« Relevez-vous et suivez-moi ». Embarrassée par mon bandeau, elle me tient la main et me conduit à côté, devant un grand rocher. Je la sens me replier les bras par-derrière, m’attacher les mains avec une corde, remonter au niveau des épaules et me contraindre le haut de la poitrine et du dos. La consigne consiste à me tenir debout, jambes écartées, le front posé contre le rocher, pour recevoir le martineFE2 30 DSCF3477t. J’entends siffler les lanières. Mes gémissements reprennent. Le plaisir dans la douleur. A mon avis et à ce stade, nous avons déjà dû dépasser la couleur du maillot et virer au rouge écarlate. Les coups continuent, au gré de l’humeur et de la fantaisie de ma maîtresse. De son souci également du travail bFE2 31 DSCF3478ien fait. Corriger ne se résume pas à punir n’importe comment. Il convient de respecter les règles.

Voilà, c’est fini, j’ai le droit de me retourner. Maîtresse Cindy me prend en photo de face, puis m’enlève mon bandeau. Non, elle n’avait rien inventé, les photographes sont bien là, à distance certes, mais ils n’ont pas dû manquer une miette du spectacle. Pour me rafraîchir, je suis autorisée à aller m’allonger quelques instants au bord de l’eau. Contact délicieux après l’épreuve. Elle est là à côté de moi et elle m’observe. Ses mains reprennent la direction de mes seins. Je sens qu’elle me pince encore plus fort les tétons au fur et à mesure que mon émotion se manifeste. Elle m’autorise à prendre mon plaisir. Ma main s’introduit sous mon maillot…

Le temps avance. Il faut bien une fin à tout. Nous nous rhabillons sans nous attarder. Les serviettes tombent à propos. C’est formidable, jusqu’au bout, elle aura tout prévu dans les moindres détails. Elle me montre son dos et m’explique qu’il doit lui rester du sable collé sur laFE2 32 P1030424 fesse gauche. C’est l’aubaine à saisir. Je ne vais pas lui dire le contraire. L’occasion d’observer de plus près son maillot et le galbe de ses hanches. Je m’emploie donc à l’essuyer bien comme il faut là où il faut. Tandis que je me prépare de mon côté, elle inscrit sur notre rocher la date du jour, 20/07/2010, en gros caractères au moyen d’un morceau de craie. Souvenir.

Chemin en sens inverse. Nous sommes dans les temps. Le clocher de l’église Saint-Etienne nous sert de repère. Arrêt rapide dans un café du port avant de reprendre le chemin de la gare. Contrairement à l’aller, nous reviendrons par le train avec un changement à Bréauté-Beuzeville. Quelques minutes d’attente. Correspondance pour Paris. FE2 33 P1030860

Nos têtes bourdonnent encore des sensations et des images que nous venons de vivre.

Je suis intensément heureuse. Personnellement, bien sûr, cela a été un grand moment dans notre relation. Mais pour elle aussi car je ne crois pas me tromper en écrivant qu’elle y a également pris beaucoup de plaisir. Et puis pour elle, je l’ai compris, c’était une redécouverte d’un lieu connu, un endroit qu’elle avait déjà eu l’occasion de visiter auparavant dans les moindres détails. Un retour en arrière. Sans doute un moment heureux de sa vie qu’elle avait plaisir à rejouer avec moi. On ne retourne pas sur les lieux qui vous ont laissé un mauvais souvenir.

Mon souvenir à moi, en plus de tout le reste, c’est un petit galet blanc. Symbolique. Elle l’a choisi spécialement à mon intention. Je le serre précieusement au creux de ma main.

 

 

PS. En complément de celles qui illustrent ce compte-rendu, vous découvrirez d’autres photos de notre excursion dans l’album « Claire au bord de la mer » (colonne de droite).

Par Claire Grenadine - Publié dans : Fessée
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